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Obligation vaccinale Guadeloupe : un gendarme blessé par balle, six personnes interpellées

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Marches de protestation contre le pass vaccinal à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.

Photo: : CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Des violences ont éclaté le jeudi 19 janvier en Guadeloupe où un gendarme a été blessé à balle réelle à Pointe-à-Pitre et six personnes interpellées, a-t-on appris auprès de la gendarmerie et de la police.
Le pronostic vital du gendarme n’est pas engagé et une enquête a été ouverte, selon la source policière.
Dans le centre de l’île, des manifestations « non autorisées » selon la préfecture ont dégénéré lors des opérations de maintien de l’ordre sur la commune des Abymes, selon la même source qui précise que « les forces de l’ordre ont été prises à partie par des jets de projectiles divers, pierres, cocktails molotov, boulons …. ».
Selon le parquet de Pointe-à-Pitre, « au moins trois tirs » à balles réelles ont été comptés et « au moins un magasin a été pillé », alors que la nuit venait à peine de tomber.

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Blocages anti-pass vaccinal
Il y a une semaine, le collectif d’organisations mobilisé contre l’obligation vaccinale avait appelé l’ensemble de l’île à se joindre à une journée « île morte »  et à se « mobiliser partout , dans la rue et devant les entreprises ».
Un appel, lancé pour la date anniversaire de la formation en 2009 du collectif Lyannaj KontPwofitasyon (LKP, qui regroupe une cinquantaine d’organisations), a fini par donner lieu à plusieurs points de tensions sur l’île et quelques blocages par des poignées de personnes à l’entrée de supermarchés ou devant certaines stations services.


Guadeloupe, manifestation contre l’obligation vaccinale, novembre 2021. (Photo : CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP via Getty Images)

Au Centre hospitalier de Basse-Terre, « une quarantaine de personnes ont tenté de pénétrer dans le bâtiment administratif », a expliqué Christine Wilhem, directrice de l’hôpital. Elle a dû être exfiltrée par les vigiles qui assurent la protection des abords de l’établissement.  « On commence à avoir l’habitude de se protéger », a t-elle rajouté.
 

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