Open d’Australie 2022 : Novak Djokovic admet avoir commis des « erreurs »

Par Epoch Times avec AFP
12 janvier 2022 12:05 Mis à jour: 12 janvier 2022 14:33

Novak Djokovic a admis ce mercredi avoir commis des « erreurs » dans son comportement après avoir été testé positif au Covid-19 en décembre et en remplissant son formulaire d’entrée en Australie, alors que sa participation à l’Open d’Australie est toujours en suspens.

Sur sa page Instagram, le N.1 mondial de tennis, non vacciné, a indiqué que son équipe avait fourni des informations complémentaires aux autorités australiennes, qui envisagent d’annuler à nouveau son visa et de l’expulser.

« Nous vivons une époque difficile dans le cadre d’une pandémie mondiale et, parfois, des erreurs surviennent », a plaidé le Serbe, qui s’entraîne actuellement pour le premier Grand Chelem de l’année, à partir de lundi.

Âgé de 34 ans, le joueur est arrivé à Melbourne le 5 janvier, en se prévalant d’une exemption de vaccination contre le Covid-19- maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois) due à un test positif daté du 16 décembre.

Il explique avoir fait un test antigénique négatif puis un test PCR ce jour-là, car il avait assisté l’avant-veille à un match de basket à Belgrade en Serbie avec plusieurs personnes qui ont ensuite été testées positives.

Le 16 décembre, le joueur aux vingt titres du Grand Chelem a aussi assisté au lancement d’un timbre à son effigie en Serbie, événement dont il ne parle pas sur Instagram.

Puis il a participé à une rencontre avec des jeunes joueurs de tennis le 17 décembre à Belgrade. Des photos publiées par la Fédération serbe le montrent avec des responsables de l’instance et une vingtaine d’adolescents, tous sans masque.

« Djoko » assure avoir effectué, avant cette rencontre, un deuxième test antigénique, également négatif.

Novak Djokovic  joue un coup de revers lors d’une séance d’entraînement avant l’Open d’Australie 2022 au Melbourne Park en Australie. (Photo : Darrian Traynor/Getty Images)

Une « erreur de jugement »

Se disant victime de « désinformations » qu’il juge « très blessantes » pour sa famille, Djokovic explique qu’il n’avait « pas de symptôme, se sentait bien et n’avait pas reçu la notification du test PCR positif avant la fin de cet événement ».

Il reconnaît en revanche une « erreur de jugement », celle d’avoir reçu, se sachant malade asymptomatique, le quotidien français L’Équipe pour une interview.

« Je me suis senti obligé (…) car je ne voulais pas laisser tomber le journaliste, mais j’ai veillé à respecter la distanciation sociale et à porter un masque, sauf lorsque mon portrait était réalisé », a-t-il expliqué. « À la réflexion, c’était une erreur de jugement et je reconnais que j’aurais dû reporter cet engagement ».

« La consigne avait été claire : aucune question sur la vaccination et les intentions du Serbe en vue de sa présence pour le prochain Open d’Australie », racontait le journaliste de L’Équipe dans les colonnes du quotidien mardi. « On ne lui a donc pas demandé s’il avait songé à se faire faire un test. Et si oui, pour quel résultat ».

L’erreur humaine

Pendant la trentaine de minutes d’interview, « nous étions tous les deux protégés, en face l’un de l’autre à près d’un mètre de distance », ajoutait Franck Ramella. « Sollicité (…) pour enlever son masque cinq minutes pendant la discussion, Novak Djokovic refuse ».

Celui qu’on surnomme le « Djoker » plaide aussi « l’erreur humaine » pour avoir coché une mauvaise case dans son formulaire d’entrée en Australie.

Ce document, largement diffusé par les médias australiens, montre qu’il a attesté ne pas avoir voyagé dans les 14 jours précédant son arrivée. Or, il était, durant ces deux semaines, en Serbie puis en Espagne.

Cette déclaration « a été soumise par mon équipe en mon nom », écrit Novak Djokovic sur Instagram. « Mon agent présente ses sincères excuses pour cette erreur administrative commise en cochant la mauvaise case ». « C’était une erreur humaine et certainement pas délibérée ».

La participation du joueur à l’Open d’Australie reste en suspens.

Refoulé à son arrivée à l’aéroport de Melbourne après l’annulation de son visa, il a été placé dans un centre de rétention en vue de son expulsion mais un juge a statué en sa faveur le 10 janvier et a ordonné sa libération immédiate.

 


Rejoignez Epoch Times sur Telegram
t.me/Epochtimesfrance

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.