Protection animale : Brigitte Bardot s’en prend de nouveau à Emmanuel Macron

Par Suzanne Durand
21 janvier 2020 18:01 Mis à jour: 21 janvier 2020 19:07

Lundi 20 janvier, l’actrice Brigitte Bardot a partagé sur Twitter une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron. Elle y dénonce son manque d’empathie concernant la cause animale en France.

La comédienne Brigitte Bardot, âgé de 85 ans, présidente de la Fondation Bardot qui se bat depuis plus de 40 ans pour la cause animale, a rédigé une lettre ouverte au président de la République dans laquelle elle lui fait part de son indignation et de sa colère. « Aujourd’hui monsieur le président je vous engueule. Je vous engueule de n’avoir aucune envergure, de mépriser toutes les faiblesses, toutes les souffrances humaines ou animales, de n’avoir aucune empathie, aucune compassion, aucune sensibilité, aucune humanité ».

« Tout n’est que sang et violence »

En juillet 2018, Mme Bardot, qui avait rencontré le chef de l’État, lui avait fait des demandes sur quatre points : la fin des égorgements dans le cadre des sacrifices rituels, la fin de la consommation de la viande de cheval, l’interdiction des élevages de poules pondeuses en cages et l’arrêt des broyages de poussins vivants. « Vous deviez donner réponse en décembre 2018, j’attends toujours, malgré mes nombreuses lettres de rappel », écrit-elle.

Brigitte Bardot poursuit en associant M. Macron aux chasseurs, « puisque seuls (…) ces tueurs, ces assassins d’animaux trouvent grâce et soutien ». L’actrice souligne également le climat de violence dans lequel baigne l’Hexagone depuis l’élection du président de la République, « tout n’est que sang et violence ». « La France est devenue terre de toutes les cruautés, elle stagne et régresse ».

Manque de considération de l’Élysée

L’octogénaire pointe du doigt le manque de considération de la part de l’Élysée. « J’ai 85 ans et depuis 47 ans je ne cesse de hurler, de gueuler, de supplier pour qu’enfin en France il y ait une amélioration de la condition animale dans tous les domaines. Vous ne croyez pas que je mérite une réponse, la moindre considération de votre part ? », finit-elle par demander au chef de l’État.

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