Selon les sénateurs du Parti républicain, Hunter Biden a encore plus de liens avec la Chine et le Kremlin

Par Jack Phillips
21 novembre 2020 18:12 Mis à jour: 21 novembre 2020 18:12

Les sénateurs Chuck Grassley (Parti républicain d’Iowa) et Ron Johnson (Parti républicain du Wisconsin) ont publié mercredi plus de détails sur les accords commerciaux à l’étranger du fils du candidat démocrate à la présidence américaine Joe Biden, ainsi que sur les liens présumés avec des personnes étrangères ayant des liens avec le Parti communiste chinois (PCC) et Moscou.

Selon un communiqué de presse des deux sénateurs du GOP (Parti républicain, ou Grand Old Party), cette dernière information fait état de nouveaux documents qui visent à montrer que la famille Biden avait encore plus de liens avec le régime chinois et qu’il existe également des liens entre les associés de Hunter Biden et le gouvernement russe.

« Certaines des conclusions supplémentaires de l’enquête incluent des millions de dollars envoyés par une société basée à Shanghai ayant des liens avec le CEFC, qui était en fait une extension du régime communiste chinois, à un proche associé de Hunter Biden », ont-ils révélé. Le CEFC (China Energy Fund Committee) est une entreprise fondée par le milliardaire Ye Jianming, qui aurait des liens avec le PCC.

Ils ont fait référence à une interview de Fox News avec un ancien associé de la famille Biden, Tony Bobulinski, le PDG d’une ancienne entreprise commune entre James Biden, Hunter Biden et deux autres. Le mois dernier, M. Bobulinski a affirmé que l’ancien vice-président et sa famille « sont compromis » par la Chine, ajoutant : « De toute évidence, j’ai fait référence à une autorisation Q – on vous informe sur les compromis et sur les personnes avec qui vous pouvez parler, traiter et faire des affaires – et je ne vois pas, compte tenu de l’histoire ici et des faits, comment Joe peut ne pas être influencé d’une certaine manière au vu de ses antécédents avec la CEFC. »

Entre-temps, dans leur rapport complémentaire (pdf), les deux sénateurs républicains ont fait remarquer qu’en février 2017 et en mars 2017, une « société basée à Shanghai appelée State Energy HK Limited a envoyé deux virements, chacun d’un montant de 3 000 000 $, sur un compte bancaire pour la société Robinson Walker LLC », alors que les archives indiquent qu’« on ne sait pas très bien quel est le véritable objectif de ces transactions et qui en est le bénéficiaire final ». Robinson Walker LLC est gérée par Rob Walker, un associé de longue date de Hunter Biden.

Les deux sénateurs ont déclaré que Rob Walker semble avoir été associé à 3 sociétés liées à Hunter Biden, notamment Oldaker, Biden and Belair LLP, Seneca Global Advisors et Rosemont Seneca Advisors. Hunter Biden était un associé fondateur d’Oldaker et aurait également eu une participation dans Seneca.

« Ces transactions constituent un lien direct entre Rob Walker et le gouvernement communiste chinois et, en raison de son association étroite avec Hunter Biden, un autre lien entre les arrangements financiers de Hunter Biden et le gouvernement communiste chinois », ont écrit les sénateurs.

Joe Biden a nié à plusieurs reprises avoir eu connaissance des accords commerciaux de Hunter Biden, de plus, la campagne de Joe Biden a contesté les infogmations qui prétendaient que lui, son fils et un associé de la compagnie gazière ukrainienne s’étaient rencontrés à Washington D.C. il y a plusieurs années. Lors du dernier débat présidentiel, Joe Biden a également assuré que « rien n’était contraire à l’éthique » lorsque Hunter siégeait au conseil d’administration de la compagnie de gaz, Burisma Holdings.

Tony Bobulinski, qui dit avoir été un associé de Hunter Biden, s’adresse aux journalistes dans un hôtel de Nashville, Tennessee, le 22 octobre 2020. (Mandel Ngan/AFP via Getty Images)

Pendant ce temps, MM. Grassley et Johnson ont déclaré qu’ils avaient également trouvé des documents produits par M. Bobulinski, datés du 15 mai 2017, qui comprenaient des plans pour le CEFC à Oman, en Roumanie, en Colombie et au Luxembourg, entre autres pays. Ce document, en référence aux plans d’Oman, montre que Hunter Biden « a joué un rôle clé dans l’établissement de la relation, faisant passer le message de la bonne volonté s’articulant autour du président [Ye Jianming] et du statut non conflictuel de l’entrée au CEFC, ‘un pont entre deux grandes nations' ».

Le document suggère également que Hunter aurait été chargé « d’écrire à toutes les parties et d’organiser des réunions pour poursuivre la promotion de la CEFC [sic], ainsi que d’approuver les éléments stratégiques et opérationnels étape par étape », selon leur rapport.

Selon MM. Grassley et Johnson, Ye Jianming a également eu des relations d’affaires avec des entreprises contrôlées par le Kremlin et des entreprises alignées sur le Kremlin, suggérant qu’il « semble avoir été le pont non officiel de la Chine vers la Russie en matière d’énergie ». Dans un SMS, Hunter Biden aurait dit à Tony Bobulinski en octobre 2017 qu’il avait discuté personnellement avec Ye d’un accord avec une Rosneft, une société d’État russe spécialisée dans l’extraction, la transformation et la distribution de pétrole, et qu’il avait connaissance de cet accord.

Le fils de l’ancien vice-président aurait également dit à Tony Bobulinski qu’il s’adressait à Ye « régulièrement » et qu’il avait une « permanence téléphonique hebdomadaire ». Ye était également « le premier invité dans son nouvel appartement », « il m’a préparé le déjeuner lui-même et nous avons mangé ensemble dans la cuisine », et il aidait Ye « sur un certain nombre de ses problèmes personnels (visas du personnel et certaines choses plus sensibles) », selon le texte de Hunter Biden cité par Grassley et Johnson.

Les deux sénateurs ont estimé que le nouveau document confirme les liens entre la famille Biden et le PCC. Leur dossier complémentaire inclut également des captures d’écran de ce qui semble être des données du PCC et des messages SMS qui ont été produits par M. Bobulinski.

L’équipe de Joe Biden n’a pas répondu à une demande de commentaires sur ces derniers développements. Epoch Times a également contacté l’avocat de Hunter Biden pour obtenir ses commentaires.

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