Sidney Powell intente un procès en Géorgie pour « fraude électorale massive »

Par Mimi Nguyen-ly
27 novembre 2020 15:08 Mis à jour: 27 novembre 2020 16:01

Le 25 novembre dernier, la procureure Sidney Powell a rendu public un procès fédéral alléguant une « fraude électorale massive » et de multiples violations de la Constitution et des lois de l’État de Géorgie lors des élections générales de 2020, ainsi que des questions relatives aux systèmes de vote Dominion.

L’action civile prétend que les prétendues actions avaient pour objectif de « manipuler illégalement et frauduleusement le décompte des votes pour s’assurer de l’élection de Joe Biden à la présidence des États-Unis ». Une action similaire et distincte a été intentée dans le Michigan.

Le procès intenté en Géorgie (pdf), publié sur le site web de Mme Powell, est destiné à être déposé devant le tribunal de première instance américain du district nord de Géorgie, division d’Atlanta, contre le gouverneur Brian Kemp, le secrétaire d’État Brad Raffensperger et d’autres responsables électoraux.

Le procès a pour objectif de contraindre le tribunal à invalider les résultats des élections en Géorgie. La plainte a été déposée au nom des plaignants, dont les candidats du Parti républicain au collège électoral, le président du Parti républicain du comté de Cobb, Jason Shepherd, et le secrétaire adjoint du Parti républicain de l’État, Brian Jay Van Gundy.

La plainte qui contient 104 pages soutient que « des preuves incontestables tirées des dossiers de la commission électorale démontrent qu’au moins 96 600 bulletins de vote par correspondance ont été sollicités et comptés sans n’avoir jamais été enregistrés comme ayant été renvoyés aux commissions électorales des comtés par les électeurs. Ainsi, 96 600 votes au minimum n’ont pas été pris en compte ».

Selon le procès, la fraude aurait également été « exécutée par de nombreux moyens », mais la manière « la plus troublante, la plus insidieuse et la plus flagrante » a été « le bourrage systématique des urnes à l’ancienne ». Elle allègue le bourrage des urnes informatisé et la manipulation par des logiciels créés et gérés par des protagonistes nationaux et étrangers. La plainte cite des déclarations sous serment de plusieurs témoins, des documents ainsi que des témoignages d’experts qui ont soulevé des « impossibilités mathématiques » dans les résultats des élections pour appuyer ces allégations.

« Une conduite particulièrement flagrante a eu lieu dans les comtés Forsyth, Paulding, Cherokee, Hall et Barrow », peut-on lire dans la plainte. Ce stratagème et leurre frauduleux ont affecté des dizaines de milliers de votes rien qu’en Géorgie et ont « falsifié » l’élection de Joe Biden en Géorgie.

En particulier, le procès a porté sur le logiciel et le matériel électoral de la société Dominion, qui a été récemment acheté et « utilisé à la hâte » par le gouverneur Brian Kemp, le secrétaire d’État Brad Raffensperger et le bureau des élections de Géorgie.

Le secrétaire d’État géorgien Brad Raffensperger tient une conférence de presse sur le déroulement du décompte des votes le 6 novembre 2020 à Atlanta, Géorgie. (Jessica McGowan/Getty Images)

Les plaignants allèguent que la conception et les caractéristiques du logiciel Dominion ne permettraient pas une simple vérification pour déterminer si les votes ont été mal alloués, redistribués ou supprimés. Ils font référence à une décision prise le 24 janvier par le secrétaire d’État du Texas qui a refusé de certifier le logiciel « en raison d’un manque de preuves d’efficacité et de précision et pour éviter toute fraude ou manipulation non autorisée ».

« Premièrement, le système central ne contient pas de journal de vérification en temps réel protégé qui maintiendrait la date et l’heure de tous les événements électoraux importants. Les composants clés du système utilisent des registres non protégés », peut-on lire dans le dossier. « Essentiellement, cela donne à un utilisateur non autorisé la possibilité d’ajouter, de modifier ou de supprimer arbitrairement des données dans le journal, ce qui fait que la machine enregistre des événements électoraux qui ne reflètent pas les résultats réels du vote – ou plus précisément, qui ne reflètent pas les votes réels ou la volonté du peuple. »

Le procès allègue également « des preuves matérielles incontestables que les normes de sécurité physique des machines de vote et des logiciels ont été violés, et que les machines ont été connectées à Internet en violation des normes professionnelles et des lois étatiques et fédérales ».

Une partie du procès mentionne un retard dans le vote effectué au State Farm Arena dans le comté de Fulton, où une vidéo du 3 novembre montre que les employés électoraux « ont faussement prétendu qu’une fuite d’eau nécessitait la fermeture de l’installation ». Elle ajoute : « Tous les travailleurs électoraux et les challengers ont été évacués pendant plusieurs heures aux alentours de 22 h. Cependant, plusieurs employés électoraux sont restés sans surveillance et à l’abri d’éventuelles contestations, travaillant sur les ordinateurs des machines à voter jusqu’à 1 heure du matin. »

Une autre partie de la plainte affirme que l’expert en cybersécurité Navid Keshavarz-Nia a témoigné en disant que « les services de renseignements américains avaient développé des outils pour infiltrer les systèmes de vote étrangers, dont Dominion ». Soulignant les vulnérabilités du logiciel Dominion, il affirme que « des centaines de milliers de votes » ont été transférés du président Donald Trump au candidat démocrate à la présidence Joe Biden dans les États clés.

La plainte cite également un ancien analyste du renseignement électronique du 305e bataillon de renseignement militaire, qui a déclaré que le logiciel Dominion était accessible à des agents travaillant pour le compte de la Chine et de l’Iran afin de surveiller et de manipuler les résultats des élections, notamment les élections générales américaines de 2020.

Un ancien expert du renseignement militaire américain, qui a analysé le système logiciel Dominion, a conclu que le système et le logiciel « étaient certainement corrompus par des protagonistes malhonnêtes, tels que l’Iran et la Chine », selon une autre partie de la plainte.

« En utilisant des serveurs et des employés en relation avec des protagonistes malhonnêtes et des influences étrangères hostiles, combinés à de nombreuses fuites de références facilement identifiables, Dominion a négligemment permis à des adversaires étrangers d’accéder à des données et a intentionnellement fourni un accès à leur infrastructure pour surveiller et manipuler le déroulement des élections, y compris la plus récente qui a eu lieu cette année, en 2020 », peut-on lire dans le dossier.

Le procès porte également sur des revendications : « Les fonctionnaires électoraux et les employés des bureaux de vote de Géorgie ont exacerbé et aidé, sciemment ou non, le système Dominion à procéder à des manipulations massives de l’électorat en refusant d’observer les garanties légales relatives aux votes par correspondance. Les fonctionnaires électoraux n’ont pas vérifié les signatures et les enveloppes de sécurité. Ils ont empêché les candidats d’observer le décompte des voix, ce qui a également facilité la fraude. »

Le secrétaire d’État de Géorgie et la société Dominion Voting Systems n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires du journal Epoch Times sur le procès.

Le 25 novembre, Dominion a publié une déclaration disant : « Les affirmations selon lesquelles Dominion a supprimé ou changé des votes sont complètement fausses. Les systèmes Dominion sont contrôlables à 100 %. »

Les résultats des élections ont été certifiés en Géorgie le 20 novembre. À cette occasion, M. Kemp n’a pas clairement approuvé les résultats, mais a déclaré que la loi l’obligeait à « formaliser la certification, ce qui permettra à l’équipe de la campagne de Donald Trump de poursuivre d’autres options juridiques et un recomptage séparé si elle le souhaite ».

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