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Toulouse: un travesti lance sa chaussure à talon sur la vitre d’une voiture de police, la faisant exploser

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Photo: Crédit photo FRED TANNEAU/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Ce dimanche 3 mars dans le quartier Saint-Cyprien à Toulouse, un travesti a lancé sa chaussure à talon sur la vitre passager d’une voiture de police municipale, la faisant exploser. L’un des policiers se trouvant dans l’habitacle a été blessé au visage.
La vitre de la voiture d’une patrouille de la police municipale, qui se trouvait avenue Étienne Billières à Toulouse, a littéralement explosé ce dimanche vers 14 h 15. En cause, une chaussure à talon lancée par un travesti, a indiqué la municipalité, ainsi que le relate Actu Toulouse.
L’homme travesti était ivre
Des images de la scène ont circulé sur les réseaux sociaux. On pourrait d’ailleurs penser que l’auteur des faits est une femme, mais les policiers ont découvert qu’il n’en était rien. Il s’agit d’un étudiant âgé de 34 ans, habillé avec des vêtements de femme et portant une perruque.
L’homme, qui était ivre – 2,44 g d’alcool par litre de sang – a utilisé l’une de ses chaussures à talon compensé comme projectile et l’a lancée sur la vitre de la fourgonnette des policiers municipaux. Ceux-ci étaient arrêtés sur la voie de circulation.

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Après son méfait, l’individu travesti a tranquillement repris sa marche avant d’être interpellé manu militari par l’un des policiers se trouvant dans la fourgonnette en question. Il a été mis à terre à même le trottoir, puis menotté.
Un agent de police blessé au visage et au crâne
L’auteur de l’agression a été remis à la police nationale et placé en garde à vue au commissariat central de Toulouse. Il n’était pas connu des forces de l’ordre.
Actu Toulouse précise que selon la mairie, l’un des policiers se trouvant dans le véhicule impacté a été blessé, les bris de glace ayant entraîné des coupures sur son visage et son crâne.
Sur X, l’adjoint au maire en charge de la sécurité, Émilion Esnault, a dénoncé cet acte. « Ces faits sont choquants. La mise en cause a été interpelée pour violences sur personne dépositaire de l’autorité publique. Soutien aux agents victimes », a-t-il écrit.
Ce lundi, l’individu se trouvait toujours en garde à vue, a précisé La Dépêche. Une plainte a été déposée pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ».