Trump crée le « Bureau de l’ancien président » pour promouvoir les intérêts américains et poursuivre le programme de son administration

Par Mimi Nguyen-ly
29 janvier 2021 12:07 Mis à jour: 29 janvier 2021 12:07

Le 25 janvier, l’ancien président américain Donald Trump a créé un « Bureau de l’ancien président » qui cherche à promouvoir les intérêts des États-Unis, et à poursuivre le programme de son administration.

Voici une déclaration du bureau du comté de Palm Beach, en Floride : « Aujourd’hui, le 45e président des États-Unis, Donald J. Trump, a officiellement ouvert le Bureau de l’ancien président. »

« Le Bureau sera chargé de gérer la correspondance, les déclarations publiques, les apparitions et les activités officielles du président Trump afin de promouvoir les intérêts des États-Unis, et de poursuivre le programme de l’administration Trump au travers de la défense, de l’organisation et de la militance publique. »

« Le président Trump est et restera toujours un champion pour le peuple américain. »

Trump
Le président Donald Trump sort du Bureau ovale pour son départ de la Maison-Blanche, États-Unis, le 16 septembre 2019. (Mandel Ngan/AFP via Getty Images)

De nombreuses questions se sont posées quant à savoir si et comment Trump allait s’engager dans la politique, après avoir quitté ses fonctions. Le 22 janvier, Trump a fait son premier pas en politique après avoir quitté la Maison-Blanche, lorsqu’il a soutenu au téléphone Kelli Ward, qui a ensuite été réélue à la présidence du parti républicain de l’Arizona.

Trump a également publié une déclaration le 25 janvier dernier, soutenant son ancienne secrétaire de presse Sarah Huckabee Sanders dans sa campagne pour le poste de gouverneur de l’Arkansas.

L’annonce du « Bureau de l’ancien président » est survenue peu avant que la Chambre des représentants ne remette au Sénat une seule mise en accusation, le 25 janvier dernier. L’accusation d’« incitation à l’insurrection » prétend que Trump serait responsable de l’incitation à une insurrection qui a entraîné des émeutes au Capitole américain, le 6 janvier.

Bien que M. Trump ait quitté ses fonctions le 20 janvier, les dirigeants du Sénat sont déterminés à aller de l’avant. S’il est reconnu coupable, les sénateurs peuvent alors choisir de disqualifier l’ancien président de toute nouvelle fonction.

Certains démocrates envisagent également d’utiliser le 14e amendement de la Constitution pour l’empêcher d’exercer ses fonctions.

Lorsque M. Trump a quitté Washington pour la Floride le 20 janvier, il a déclaré à ses partisans que lui et son équipe « seraient de retour sous une forme ou une autre ».

« Nous vous aimons. Nous reviendrons sous une forme ou une autre », a-t-il déclaré. « Je me battrai toujours pour vous. Je serai toujours en train d’observer. Je serai à l’écoute. »

M. Trump a ensuite fait des remarques dans le même ordre d’idées, disant qu’il allait revenir sous une certaine forme. « Nous ferons quelque chose, mais pas tout de suite », a déclaré Trump à Rob Crilly du journal Washington Examiner, le 22 janvier, sans donner de détails.

Richard Grenell, l’ancien ambassadeur des États-Unis en Allemagne, a déclaré ce week-end que Trump lui avait dit qu’il voulait se présenter à nouveau à la présidence. M. Grenell l’a dit au site web Newsmax : « Il m’a dit personnellement, à plusieurs reprises, qu’il veut se présenter à nouveau. Nous allons donc voir si cela tient la route, et comment cela va se faire ; je pense que nous avons encore un long chemin à parcourir. »

Jason Miller, un conseiller de campagne, a déclaré au début du mois que Trump allait participer aux élections de mi-mandat de 2022, avec pour objectif prioritaire d’aider les républicains à reconquérir les deux chambres du Congrès. Il n’est pas certain qu’il se présente à la présidence en 2024.

M. Miller a également déclaré au journal Epoch Times le 25 janvier, que Trump et son équipe n’ont aucune affiliation avec un comité politique nouvellement formé, appelé le Parti Patriote MAGA, malgré les spéculations selon lesquelles Trump essaierait de former un troisième parti.

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