Un des tableaux volés à Rotterdam en 2012 peut-être retrouvé

-Un enquêteur fouille le cambriolage du musée Kunsthal de Rotterdam dans la nuit du 16 octobre 2012. Plusieurs tableaux d'une valeur considérable ont été volés au musée Kunsthal de Rotterdam, où des œuvres d'artistes de renommée mondiale des XIXe et XXe siècles, dont Picasso et Van Gogh Hang, ont annoncé les policiers. Photo ROBIN UTRECHT / AFP / Getty Images.
Un des sept tableaux de maîtres volés lors d’un spectaculaire cambriolage dans un musée des Pays-Bas en 2012 a peut-être été retrouvé en Roumanie, a indiqué dimanche le procureur général de Bucarest. Sept œuvres de Picasso, Monet, Gauguin et Lucian Freud avaient été volées en pleine nuit, en quelques minutes, au musée Kunsthal de Rotterdam. Les médias néerlandais avait alors parlé du « vol du siècle ».
Le procureur général Augustin Lazar a confirmé à l’AFP que les autorités roumaines étaient en possession d’un tableau qui « pourrait être » l’un d’eux. Des sources ont précisé à l’AFP que des experts étudiaient la possibilité qu’il s’agisse de la « Tête d’Arlequin » de Pablo Picasso. Un porte-parole du ministère néerlandais des Affaires étrangères a confirmé que son « authenticité devait désormais être établie ».
Quatre Roumains ont été condamnés en 2014 à de la prison ferme pour ce vol et à verser 18,1 millions d’euros de dommages et intérêts aux assureurs. Les sept toiles de maîtres appartenant à la Fondation Triton et exposées temporairement au musée Kunsthal, dont le « Waterloo Bridge » et le « Charing Cross Bridge » de Londres de Claude Monet et « Femme devant une fenêtre ouverte, dite la fiancée » de Paul Gauguin avaient été dérobés dans la nuit du 15 au 16 octobre 2012.
Malgré leur valeur, aucun des tableaux n’était équipé d’une alarme. Ils avaient ensuite été transportés cachés dans des coussins jusqu’en Roumanie où leur trace s’est perdue après une tentative infructueuse de vente. Cette vente ratée avait toutefois permis d’identifier les auteurs du délit et conduit à leur arrestation.
L’une des membres du groupe de malfaiteurs, Olga Dogaru, avait créé un choc dans le monde international de l’art en affirmant avoir brûlé les tableaux dans le poêle à bois de sa salle de bains, à Carcaliu, un village de l’est de la Roumanie, une tentative désespérée de détruire les preuves. Mais elle s’était depuis rétractée.
D.C avec AFP
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