Val-d’Oise: des passagers coincés sur le quai de la gare d’Écouen-Ézanville décident de faire la courte échelle pour sortir

Gare d’Écouen-Ézanville (Val-d'Oise).
Photo: Capture d'écran Google Maps
Lorsque la trentaine de passagers est descendue du train ce lundi soir en gare d’Écouen-Ézanville, elle ne s’attendait pas à devoir faire de l’escalade.
Ce lundi soir vers 21 heures, en gare d’Écouen-Ézanville, toutes les issues avaient été fermées par les rideaux métalliques. Les passagers se sont donc retrouvés bloqués au niveau des quais en descendant du train, rapporte Le Parisien.
« Les gens ne sont pas descendus sur les voies, ça aurait pu être dramatique »
« On n’y croyait pas, on s’est dit, ce n’est pas possible, ils n’ont quand même pas fait ça ? » s’est agacée une jeune passagère de 22 ans auprès de nos confrères. « Les agents ont fermé comme d’habitude, a priori sans se préoccuper des gens qui arrivaient par les trains suivants », a-t-elle ajouté, soulignant que le matin même, « la sortie habituelle avait été barrée » à la suite de problèmes ayant eu lieu dans le week-end.
Face à ce blocage, les passagers du train ne se sont pas démontés pour autant. Ils ont décidé d’escalader, non sans peine, les grilles mesurant près de deux mètres, s’aidant d’une poubelle « pour faire marchepied », a expliqué l’étudiante. « Des gens sympas aidaient à faire la courte échelle de l’autre côté », a-t-elle signifié, se demandant comment les personnes avec des poussettes et des vélos avaient pu s’en sortir. « Heureusement, les gens ne sont pas descendus sur les voies, ça aurait pu être dramatique », a encore mentionné la jeune femme.
La SNCF a rapidement envoyé l’un de ses agents sur place pour « rouvrir l’accès » aux voyageurs. Celui-ci est intervenu « vingt minutes après avoir été alerté ». L’entreprise ferroviaire déplore par ailleurs cet incident, expliquant qu’il était dû à « un dysfonctionnement » en raison d’« actes de vandalisme » ayant eu lieu quelques jours auparavant dans cette même gare. Les équipements ont fait l’objet d’importantes dégradations, avec notamment des portiques vandalisés et des interphones volés, « ce qui n’a pas permis d’ouvrir à distance les accès de la gare », a stipulé la SNCF.

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