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Var : le food truck de la discorde dans le village de Mons

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Mairie de Mons dans le Var - Google maps

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Durée de lecture: 3 Min.

Dans le village de Mons dans le Var, le maire a décidé de ne pas renouveler l’autorisation d’occupation du domaine public d’un food truck. Une autorisation nécessaire pour faire fonctionner ce type de restauration rapide. Depuis, les habitants déplorent sa disparition et la gérante se retrouve sans emploi.
Depuis quelques jours, une décision du maire sème la discorde dans un village du Var. En effet, à Mons, depuis ce lundi, Rachel Gaillard, qui gérait depuis 2017 un food truck, puis une remorque pour faire de la restauration rapide au centre du village, n’a plus de travail. En cause : le maire a décidé de ne pas renouveler son autorisation d’occupation du domaine public, elle a donc dû partir.
« Paninis, burgers, gaufres, wraps, crêpes, voilà ce qu’on proposait. Il y avait aussi un plat thématique le soir pendant l’été avec de la musique, du karaoké. Cela attirait du monde ! Je suis un peu abattue, je n’aurai plus de revenus, j’ai encore ma fille à la maison, on a des crédits, c’est compliqué ! » a déclaré Rachel, qui a grandi dans la région avec ses parents éleveurs, a rapporté France 3 Régions.

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Au départ, en 2017, Rachel avait obtenu de la précédente municipalité l’autorisation d’occuper le domaine public. Eliane Féraud, la maire de l’époque, lui avait accordée sans limite de durée. Cependant, avec la nouvelle équipe, tout a changé. En effet, Rachel a expliqué qu’on lui avait demandé de déplacer sa remorque, d’avoir des tables en bois plutôt qu’en fer, et que l’autorisation d’occupation du domaine public devenait annuelle. Il fallait donc la renouveler chaque année, ce qui pouvait sous-entendre qu’elle ne soit pas renouvelée. Ce qui a été le cas.
Depuis, sur les réseaux sociaux, beaucoup n’ont pas hésité a commenté et a dénoncé « une décision injuste » en déplorant la disparition de ce lieu de restauration accueillant. Quant au maire actuel, Patrick de Clarens, ce dernier a simplement expliqué n’avoir pas renouvelé l’autorisation d’occupation du domaine public comme il en a le droit, en ajoutant que « le camion n’était pas aux normes ».
Une affaire qui continue de faire grand bruit dans ce village de près de 800 habitants.
 

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