Versailles : mécontent de sa coupe de cheveux, il agresse violemment son coiffeur
Photo d'illustration. Crédit : PATRICK KOVARIK/AFP via Getty Images.
Jugé le 24 février, le quadragénaire est devenu la terreur des coiffeurs d’Île-de-France.
Les faits remontent au 21 août 2019. Ce jour-là, un homme de 42 ans domicilié à Versailles avait agressé son coiffeur à qui il reprochait de lui avoir mal coupé les cheveux. Furieux de sa coupe, il n’avait pas hésité à tordre les doigts de l’artisan avant de lui asséner plusieurs coups de poing au niveau du corps et de prendre la fuite.
Le coiffeur versaillais s’était vu délivrer une Incapacité totale de travail (ITT) de dix jours. Il accuse également le quadragénaire de lui avoir reproché d’être Tunisien.
Rapidement appréhendé par les forces de l’ordre, le suspect n’en était pas à son coup d’essai. Il avait en effet déjà été arrêté à deux reprises pour des violences commises à l’encontre de deux autres coiffeurs.
En décembre 2018, le quadragénaire avait taillé les cheveux d’une jeune coiffeuse de Neuilly-sur-Seine à qui il reprochait également de lui avoir mal coupé les cheveux. En Juin 2019, il s’en était pris à un coiffeur parisien en le menaçant et en cassant le mobilier de son salon du XVe arrondissement.
Si le suspect a reconnu les violences qui lui étaient reprochées lors de son audition par la police de Versailles au mois d’août, il n’a toutefois pas voulu s’exprimer quant aux propos racistes dont le coiffeur l’accusait.
Huit mois de prison avec sursis
Jugé le lundi 24 février par le tribunal correctionnel de Versailles, le prévenu a expliqué que le coiffeur de la cité royale lui avait fait « une coupe au carré » qui n’était pas à son goût. Il a également affirmé que l’artisan aurait « mérité qu’il lui donne une correction bien plus importante », selon des propos rapportés par Le Parisien.
Le tribunal de Versailles l’a finalement condamné à une peine de huit mois de prison avec sursis, mise à l’épreuve et injonction de soins. L’accusé a toutefois d’ores et déjà prévenu qu’il ne comptait pas voir de médecin en quittant l’audience.
Un comportement qui pourrait lui valoir de purger sa peine derrière les barreaux.
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