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Marlène Schiappa prend la tête de la cellule interne anti-violences sexistes et sexuelle de Renaissance

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Photo: by LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le parti présidentiel Renaissance va renouveler le fonctionnement de sa cellule interne de « protection contre les violences sexistes et sexuelles », avec l’idée « d’apprendre des erreurs des autres et des nôtres », annonce vendredi la secrétaire d’État Marlène Schiappa dans Le Parisien.
Baptisée « Prévention Écoute Action », cette cellule composée de dix membres et présidée par Mme Schiappa elle-même, organisera des campagnes de communication interne et sera également chargée de recueillir la parole des victimes.
Cette parole pourra être « transmise à la Commission des conflits du mouvement, en vue d’éventuelles sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion », précise la secrétaire d’État à l’Économie sociale et solidaire. « Nous pourrons aussi transmettre à la justice et accompagner vers la plainte », ajoute-t-elle.

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« Nous ne sommes pas un parti de justice expéditive, de procès staliniens. Nous n’allons pas singer la justice avec de faux procureurs, de faux juges et des petits marteaux », prévient Mme Schiappa, évoquant « une structure indépendante sérieuse ».
Pour elle, la cellule existant au sein de la France insoumise – et qui n’est pas intervenue dans le cas d’Adrien Quatennens concernant ses violences contre son épouse –, avait « plutôt tendance à étouffer les affaires ». Quant à celle d’Europe Ecologie-Les Verts, qui instruit actuellement les allégations de violences psychologiques du député Julien Bayou envers son ex-compagne, elle est selon Mme Schiappa « opaque ».
« Les cellules de ces partis sont des échecs et je le déplore », critique-t-elle.