Virus du PCC : le gouvernement demande aux entreprises de prévoir 10 semaines de stocks de masques en cas de seconde vague

Par Epoch Times avec AFP
2 juillet 2020 07:22 Mis à jour: 2 juillet 2020 16:38

Face à un éventuel rebond de l’épidémie, le gouvernement va demander aux entreprises de prévoir 10 semaines de stocks de masques pour leurs salariés.

Le mercredi 1er juillet, le gouvernement a demandé aux entreprises de prévoir 10 semaines de stocks de masques afin notamment de permettre de « décentraliser » les stocks d’équipements de protection sanitaire face à un éventuel rebond de l’épidémie de coronavirus, a indiqué ce jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran.

« Nous préparons la rentrée et il y a un risque de re-circulation du virus (…), et nous demanderons aux entreprises de prévoir 10 semaines de stocks de masques, avec un petit rappel du fait que nous avons désormais des producteurs français », avait déclaré la secrétaire d’État à l’Économie Agnès Pannier-Runacher, lors d’une audition par la délégation aux entreprises du Sénat mercredi.

Une consigne fondamentale

Interrogé sur cette nouvelle directive, Olivier Véran a déclaré sur RTL, « c’est une consigne qu’il est fondamental de respecter. Nous l’avons vu, notre pays n’était pas suffisamment doté de masques, il y avait eu des consignes qui n’étaient pas suffisamment appliquées, sans doute pas suffisamment claires, les entreprises doivent pouvoir protéger leurs salariés ».

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« Ça n’arrivera plus »

« On a vu que quand on a un seul stock centralisé dans un grand entrepôt on peut en perdre le fil – ça n’arrivera plus -, ça n’est pas les meilleures conditions de stockage possibles et la logistique pour les répartir sur le territoire prend trop de temps. Donc être capable de décentraliser, de déconcentrer les stockages de matériel de protection au sein des territoires, au sein des entreprises, des hôpitaux, des cabinets médicaux, c’est important », a ajouté le ministre.

Interrogé sur le financement de ces mesures, il n’a pas explicitement répondu, tout en assurant que « personne n’a dit qu’elles (les entreprises) le feraient seules, nous les accompagnons ». « Les entreprises ont vocation à protéger leurs salariés, il y a des règles qui existent », a-t-il toutefois souligné. Cette nouvelle consigne s’intègre dans le « plan en cas de rebond de l’épidémie, afin d’éviter à tout prix de revenir à une solution de confinement généralisé », a-t-il encore assuré.

Le ministre s’est par ailleurs refusé à commenter les déclarations devant une commission d’enquête parlementaire des ex-ministres de la Santé Marisol Touraine, Roselyne Bachelot et Agnès Buzyn sur la gestion gouvernementale en matière de masques, dont la pénurie au début de l’épidémie du virus du PCC fait toujours polémique, relevant qu’il était lui-même convoqué le 28 juillet devant cette commission et lui « réservait (ses) commentaires ».

Connu communément comme le nouveau coronavirus et responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19, le virus du PCC s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.

 

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