À 77 ans, il saute sur son scooter et fait 6500 km pour essayer de retrouver son cousin au Portugal, perdu de vue depuis 60 ans
Image d'illustration
Photo: Pixabay
Cela faisait longtemps qu’il rêvait de retrouver son cousin, alors un beau jour, André Sauvaget a décidé d’aller voir jusqu’au Portugal s’il y arriverait. Mais ce septuagénaire n’allait pas faire un voyage d’agrément pour arriver à son but : il a enfourché son scooter pour un trajet de 10 jours, parcourant un total de plus de 6500 km aller‑retour.
André Sauvaget, alias « Dédé speed » est passionné de deux‑roues. Pour cet homme de 77 ans, la famille est très importante aussi. Marié depuis 53 ans, père de deux filles, il a aussi six petits‑enfants et deux arrière‑petits‑enfants. Cependant, il voulait retrouver ses racines en renouant avec son cousin portugais Henrique même s’il n’avait pas vu ce dernier depuis 60 ans, rapporte Nice‑Matin.
« J’avais envie de retisser des liens. Pour mes enfants », explique‑t‑il. Le septuagénaire ne s’est donc pas arrêté sur la distance à parcourir, ni au fait qu’il ne parle pas l’anglais ou le portugais. Il ne s’est pas inquiété non plus de n’avoir qu’une vieille adresse retrouvée dans les papiers de sa mère.
Un beau matin très tôt, il a pris un imperméable, un pyjama et un nécessaire de toilette et a enfourché son scooter en direction du Portugal. Parti de l’Islette du Riou à Mandelieu la Napoule (Alpes Maritimes), à environ 70 km de la frontière avec l’Italie, pour se rendre à Odivelas juste à côté de Lisbonne au Portugal.
Ensuite Dédé speed a roulé, roulé, roulé, s’arrêtant pour acheter à manger dans les supermarchés et dormant à l’hôtel, sans prendre le temps de faire du tourisme.
Enquête pour retrouver le cousin au Portugal
Arrivé à destination, il s’est rendu à l’adresse qu’il avait emportée. La dame qui lui a répondu ne parlait pas français et ne connaissait pas son cousin. La police n’a pas pu aider André non plus à cause du problème de la langue.
En dernier recours, il est allé au cimetière. « Le gardien des lieux était présent. Et, par miracle, il connaissait mon cousin », se souvient le septuagénaire. Le fameux cousin était par contre décédé 9 mois plus tôt. André a quand même pu se recueillir sur sa tombe avant de prendre le chemin du retour.
Le septuagénaire ne regrette pas d’avoir fait ce voyage qui a duré dix jours, mais il s’en veut de ne pas s’être décidé plus tôt.
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