Anthony Hopkins révèle comment une seule question l’a convaincu de la présence de Dieu

Par Louise Bevan
24 décembre 2019 15:02 Mis à jour: 24 décembre 2019 15:02

Il n’est peut-être pas un chrétien des plus pieux, mais sir Anthony Hopkins, lauréat d’un Oscar, est maintenant ouvert à l’existence de Dieu. Un changement de profonde envergure dans sa façon de penser s’est produit en 1975, lorsqu’une femme à une réunion des Alcooliques anonymes a posé une question introspective.

Cette question lui a donné matière à réflexion, ce qui a changé sa vision philosophique pour toujours.

Anthony Hopkins et Jennifer Lynton assistent à la cérémonie de remise des prix SF&TV (plus tard BAFTA) au Royal Albert Hall à Londres, 1973 (©Getty Images | Fox Photos)

Ce vétéran d’Hollywood de 81 ans a récemment admis que sa carrière dans les arts avait failli dérailler à cause de sa dépendance. Après avoir été invité à prendre la parole à la 11e conférence annuelle LEAP (Leadership, Excellence, Accelerating Your Potential) à l’UCLA le 25 juillet 2018, M. Hopkins s’est ouvert.

Selon le Hollywood Reporter, M. Hopkins s’est adressé à son auditoire de 500 étudiants, admettant qu’au début, il a commencé à jouer au théâtre car il « n’avait rien de mieux à faire. » C’était justement cette vie adoptée à un jeune âge qui a conduit sir Hopkins sur un chemin dangereux. L’alcool est devenu pour lui un problème. « C’est ce que vous faites au théâtre. Vous buvez », admet-il.

Anthony Hopkins posant à Londres en janvier 1979 (©Getty Images | Evening Standard/Hulton Archive)

Ce n’était pas la première fois que le vénéré gagnant de l’Oscar s’ouvrait sur ses luttes. S’adressant non sans rire à l’animateur de télévision Piers Morgan en 2011, l’acteur s’est rappelé la pire période de sa vie. Il était « très difficile de travailler avec moi », avoue-t-il, « parce que j’avais généralement la gueule de bois. »

« C’était comme être possédé par un démon », a confié M. Hopkins lors d’une entrevue. « Je ne pouvais pas arrêter […] même avec des millions de gens autour de moi, comme ça. Je ne pouvais pas m’arrêter. »

Sir Anthony Hopkins reçoit un CBE au Buckingham Palace à Londres le 3 novembre 1987 (©Getty Images | Fox Photos/Hulton Archive)

Le tournant pour le jeune artiste en difficulté a eu lieu en décembre 1975. Sir Anthony Hopkins s’est rendu compte qu’il devenait un danger pour lui-même et les autres, et a décidé de prendre les choses en main, et c’est ce qui a motivé sa décision de se joindre aux AA, (alcooliques anonymes),pour obtenir du soutien.

Il ne le savait pas à l’époque, mais c’était aussi une question spirituelle.

Sir Anthony Hopkins avec son prix Cecil B. DeMille en coulisses aux Golden Globe Awards à Beverly Hills, 2006 (©Getty Images | Kevin Winter)

Un jour, une femme s’est adressée directement à M. Hopkins lors d’une réunion des AA, et ses paroles ont touché une corde sensible. [Elle a dit] : « Pourquoi ne fais-tu pas confiance à Dieu ? » ce moment-là, poussé par un autre dépendant qui l’incitait à l’introspection, le désir de boire du jeune Hopkins s’est complètement évanoui.

« Pour ne plus jamais revenir », sourit-il.

Sir Anthony Hopkins participe à la Fondation LEAP à Los Angeles le 25 juillet 2018 (©Getty Images | Greg Doherty)

À la conférence LEAP , s’adressant à son auditoire ravi de 500 élèves du lycée et premier cycle d’université, 43 ans plus tard, le message de M. Hopkins était puissant et imprégné de la sagesse qu’il avait acquise de cette question qui a changé sa vie en 1975.

Mr Hopkins a exhorté son auditoire à « croire en soi » et à « accueillir ce qui se présente », dans la mesure du possible.

ANTHONY HOPKINS dans le rôle du Père Lucas dans le thriller psychologique de New Line Cinemas, Le Rite (The Rite), Warner Bros.

« Je crois que nous sommes capables de tant de choses », a partagé Mr Hopkins. « Je n’arrive toujours pas à croire que ma vie est ce qu’elle est, car j’aurais dû mourir au Pays de Galles, ivre ! »

« Ou quelque chose comme ça. »

Abandonner son athéisme pour embrasser la foi en une puissance supérieure a modifié la philosophie personnelle et la carrière de sir Anthony Hopkins, pour toujours. Cette foi a même permis à l’acteur de jouer des rôles de dimension bibliques. Tout à fait littéralement.

Après avoir joué le rôle de Methuselah, 969 ans, le grand-père de Noah, dans le film Noah de 2014, Hopkins s’est entretenu avec ABC News. « Je crois en la force vitale », a-t-il dit, confiant. « Je sens, chaque jour en vieillissant, que tout cela est un miracle. »

« Mon cœur bat, mes poumons respirent, c’est un phénomène extraordinaire. »

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