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Antilles : climat tendu à Saint-Martin, les barrages routiers se poursuivent

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Quartier-d'Orléans, village de la partie française de l'île de Saint-Martin.

Photo: THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Le climat social se dégrade à Saint-Martin où deux axes majeurs de l’île antillaise sont bloqués par des barrages depuis jeudi 4 octobre.
Les barrages, situés dans le nord et sud de l’île, obligent les automobilistes et les professionnels à effectuer d’importants détours en passant par la partie hollandaise de l’île.

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Colère due au pass sanitaire, au chômage, à la pauvreté et à la discrimination à l’embauche
Depuis début du mois de septembre, la situation s’est tendue sur l’île, avec des mobilisations et des blocages. Pour Lenny Mussington, porte-parole du Collectif des manifestants, le « chômage, la pauvreté, la discrimination à l’embauche » sont les ingrédients de la colère qui agite les secteurs de Sandy Ground et Quartier d’Orléans depuis jeudi. Pour lui, la gronde qui anime ces quartiers est aussi née des propos prononcés par le préfet le 22 octobre lors d’une conférence de presse.
S’exprimant sur les blocages aléatoires de l’île organisés en signe de protestation à la mise en place du pass sanitaire, le préfet Serge Gouteyron avait qualifié de « petits tyrans manipulateurs » et de « trafiquants » ceux qui tentaient d’entraver les routes.

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« Au lieu de dialoguer, il a choisi une autre stratégie, celle de criminaliser les jeunes, je dirais même les Saint-Martinois », estime Lenny Mussington.
Dans un communiqué, le préfet a condamné les tentatives de blocages à Quartier d’Orléans et à Sandy-Ground, dénonçant des actions qui « nuisent gravement à l’image de la Friendly Island », surnom de l’île et « bafouent les valeurs essentielles de la République ».
Les acteurs du tourisme s’inquiètent des éventuelles retombées négatives sur une saison touristique qui s’annonçait bonne après les années difficiles de l’ouragan Irma et de la crise sanitaire.
 

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