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Bas-Rhin: deux fillettes de 6 ans et 11 ans blessées au couteau devant leur école, l’assaillant interpellé

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Des gendarmes contrôlent l'accès à une école dans la ville de Souffelweyersheim, après que deux filles ont été blessées dans une attaque au couteau devant l'école, le 18 avril 2024.

Photo: FREDERICK FLORIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Deux fillettes de 6 et 11 ans ont été légèrement blessées jeudi lors d’une attaque au couteau menée à proximité de leur école à Souffelweyersheim (Bas-Rhin), et l’assaillant a été interpellé peu après sans résister.
Selon la gendarmerie, la fillette de 11 ans a été blessée au couteau devant l’école, l’autre a été poignardée dans un square à proximité, dans ce village en grande banlieue de Strasbourg. Présentant des « blessures superficielles », elles ont été hospitalisées en urgence pédiatrique.
« Les levées de doutes ont été faites par la gendarmerie, les enfants sont en sécurité, il n’y a plus aucun danger », a annoncé sur place le directeur de cabinet de la préfète, Jean-Baptiste Peyrat, invitant les parents à récupérer leurs enfants, qui avaient été confinés dans l’établissement.
« Les choses ont été faites avec un grand professionnalisme. Tous les plans ont été appliqués, les enfants ont été tout de suite mis en sécurité », a-t-il assuré, précisant que l’assaillant n’était pas entré dans l’établissement.
Ce dernier, né en 1995, a été interpellé peu après 14h15 dans le square, selon la gendarmerie. Il n’avait plus de couteau en main et s’est laissé faire. Il n’est « pas connu des services », et ses motivations « ne semblent pas en lien avec une radicalisation ».
« Les enfants sont en sécurité à l’intérieur » de l’école
Les enfants ont été confinés un temps dans l’école, tandis que plusieurs véhicules des pompiers et des forces de l’ordre ont pris position devant l’établissement.
« J’ai vraiment peur. On nous a rassurés, les enfants sont en sécurité à l’intérieur, mais on ne sait pas quand on pourra les récupérer », a déclaré à l’AFP Sarah, une maman d’élève. « Là c’est vraiment long. J’ai un enfant qui a 8 ans, en CE2. Une amie m’a appelée, elle a vu l’agitation devant l’école en passant, la police, elle s’est renseignée auprès d’eux, son réflexe a été de m’appeler pour que je puisse récupérer mon fils. »
Jean-Baptiste Peyrat a annoncé la mise en place, « aussi longtemps qu’il le faudra », d’une cellule d’urgence médico-psychologique. Il a précisé qu’une enquête avait été ouverte, confiée à la gendarmerie. Vers 16h00 les parents ont pu commencer à rejoindre leurs enfants dans la cour de l’école, classe par classe. Le député Bruno Studer (Renaissance) s’est rendu sur place.