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Bayonne : plusieurs centaines de personnes réclament la réouverture des commerces « non essentiels »

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Des commerçants brandissent une banderole portant l'inscription « Tous les magasins sont ouverts » lors d'une manifestation devant la sous-préfecture pour exiger la réouverture de petits commerces « non essentiels », à Bayonne, dans le sud-ouest de la France, le 4 novembre 2020.

Photo: GAIZKA IROZ/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Ce mercredi 4 novembre, les commerçants de Bayonne ont manifesté devant la sous-préfecture de la Ville pour dénoncer la fermeture des commerces dits « non essentiels ». Ils réclament la réouverture de tous les commerces le 13 novembre.
Décidément, la décision du gouvernement de reconfiner une deuxième fois les Français en cette fin d’année ne passe pas, notamment auprès des commerçants, obligés de fermer boutique car appartenant à la catégorie des commerces dits « non essentiels ». Déjà durement touchés lors du premier confinement au printemps, les restaurateurs, bars ainsi que tous les commerces jugés « non essentiels » se sont retrouvés, une nouvelle fois, sacrifiés.
Plusieurs centaines de manifestants se trouvaient présents lors de ce rassemblement devant la sous-préfecture de Bayonne, ce mercredi 4 novembre, rapporte France Bleu. Ils sont venus de différentes villes du Pays basque, dont Bayonne, mais également de Biarritz ou encore de Saint-Jean-de-Luz. Parmi les manifestants, André Garreta, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Pays basque, se trouvait parmi les manifestants, aux côtés de plusieurs représentants de la CGPME (Confédération des petites et moyennes entreprises).

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Catherine Gueguen, gérante d’une enseigne de produits cosmétiques à Anglet (Pyrénées-Atlantiques), a confié : « On ne veut pas que la Covid nous tue d’une autre façon », ainsi que le rapporte RT France. Elle a ajouté : « Nos stocks sont prêts, on a tout rentré avant le confinement, on va déposer le bilan si on ne nous laisse pas travailler. »
Georges Strullu, patron de la CGPME a déclaré : « On nous parle de numérisation, mais c’est pour demain. Nous, on meurt aujourd’hui. » Cependant, même si les commerçants veulent se mettre à la vente en ligne, cela ne pourra pas combler le manque à gagner. Catherine Gueguen considère que le « click and collect » n’est que « du saupoudrage », elle estime que cela les « sauvera 10 % au mieux ».

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Les manifestants réclament la réouverture de tous les commerces dès la fin de la première quinzaine de confinement, à savoir le 13 novembre prochain. Une délégation de cinq commerçants a été reçue à 15 h par le sous-préfet, relate France Bleu. Le Premier ministre Jean Castex a, quant à lui, assuré qu’il reconsidérerait la question à l’issu de cette quinzaine de jours. Il a émis l’hypothèse d’une réouverture des commerces, selon l’évolution de la situation sanitaire.
Mais de nombreux commerçants s’inquiètent de leur avenir et de leur devenir. Serge Istèque, représentant des commerçants biarrots, s’interroge : « Dans quelles conditions va-t-on être déconfinés ? Comment pourra-t-on reprendre ? Que se passera-t-il en cas de troisième ou de quatrième confinement ? » Il déplore par ailleurs « qu’aucune leçon n’ait été tirée du premier confinement », relate encore RT France.
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