Biden affirme que les enfants appartiennent aux enseignants

Par Betsy McCaughey
12 mai 2022 03:54 Mis à jour: 12 mai 2022 03:54

Aux États‑Unis, les écoles deviennent des usines d’endoctrinement, essayant de programmer les enfants contre leur pays et les valeurs de leurs propres parents. C’est l’intention des syndicats enseignants.

Étonnamment, cela convient parfaitement au président Joe Biden, qui a déclaré lors d’un rassemblement d’enseignants et de représentants syndicaux le 27 avril que les enfants sont « les vôtres lorsqu’ils sont dans la salle de classe ». Ce n’était pas un simple faux pas. Il l’a répété pour se faire entendre : « Ce sont tous nos enfants. … Ce ne sont pas les enfants de quelqu’un d’autre. »

Stop ! Les parents ont le droit de savoir ce qu’on enseigne à leurs enfants et de fixer des limites. Les parlementaires d’au moins 12 États ont présenté des projets de loi exigeant des enseignants qu’ils affichent en ligne leur matériel pédagogique, y compris les livres et les vidéos afin que les parents puissent tout consulter avant leurs enfants.

Les bons enseignants n’auront aucun problème avec cela. Mais les enseignants guidés par leur idéologie, ainsi que les syndicats, se défendent. Cela inclut Randi Weingarten, chef de la Fédération américaine des enseignants. Alors qu’elle lançait la Semaine d’appréciation des enseignants (et la plupart d’entre eux méritent d’être appréciés) Mme Weingarten a déclaré que les demandes de transparence sur le déroulement des cours était le fait d’« extrémistes » politiques.

Les parents inquiets ne sont pas des extrémistes politiques, mais M. Biden se joint à l’attaque contre la transparence, se faisant l’écho des syndicats. Les démocrates ont accordé des centaines de milliards de dollars aux districts scolaires dans le cadre du programme Covid, dont 46 milliards pour enseigner la théorie critique des races (TCR).

Biden a également fait des concessions aux syndicats pour prolonger les fermetures d’écoles et le port du masque. C’est ainsi qu’il a permis aux syndicats de dicter ce que les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) exigeraient pour rouvrir les écoles.

Alors qu’il était candidat, Biden a promis que son gouvernement arrêterait de soutenir les écoles privées sous contrat, et ses nouvelles réglementations ont cette intention évidente – un autre geste obséquieux envers les syndicats.

Mme Weingarten et la présidente de la National Education Association, Rebecca Pringle, ont probablement plus de pouvoir dans l’administration Biden que n’importe quel sénateur ou membre du cabinet. Ce serait bienvenu si elles utilisaient leur influence pour s’assurer que les enfants acquièrent de solides compétences en lecture et en mathématiques. Mais ce n’est pas leur programme.

Le site Web de l’American Federation of Teachers (AFT) montre que le syndicat est plus engagé dans l’activisme politique que dans l’enseignement de la lecture ou des maths. Le site invite les visiteurs à « agir » sur la dette des étudiants, le droit de vote et l’adoption de la loi sur l’égalité. Mais il ne mentionne jamais que moins de la moitié des élèves du CE2 à la 4ème de la ville de New York ne savent pas lire au niveau auquel ils devraient pour leur âge. Les élèves américains sont également en retard au niveau des mathématiques par rapport à de nombreux pays. Pas d’appel à l’action ici.

Le site web de l’AFT déclare également que les États‑Unis sont confrontés à des défis sanitaires, économiques et raciaux « tous aggravés du fait de Donald Trump ». Comment les 74 millions de personnes qui ont voté pour Trump en 2020 peuvent‑elles confier l’éducation de leurs enfants à une organisation aussi biaisée ?

Se joindre aux syndicats pour combattre le droit qu’ont les parents de savoir ce qu’on enseigne à leurs enfants, voilà le Parti démocrate dans toute sa splendeur. Ce n’est pas une surprise. Les syndicats donnent 94 % de leur argent aux candidats et aux équipes démocrates, selon l’organisation à but non lucratif Open Secrets.

Les démocrates diabolisent les républicains qui soutiennent la transparence des programmes d’études. Selon le sénateur Chris Murphy (démocrate‑Connecticut) ils sont « vicieux, haineux et malveillants ». Selon le chroniqueur du Washington Post E.J. Dionne Jr. les Républicains seront forcés « d’assumer leur bassesse ». Quelle bassesse ? Celle de vouloir empêcher des cours sur le sexe en primaire ?

M. Murphy prédit fébrilement que les républicains soutenant la transparence des programmes scolaires perdront parce que « ce n’est tout simplement pas vrai qu’il est populaire de s’en prendre aux enfants gays. C’est une falsification délibérée ».

La vérité est que personne ne préconise d’intimider les enfants gays. Tous les enfants méritent la gentillesse. Mais cela ne signifie pas que les enfants en maternelle doivent être instruits sur le fait qu’ils ont le droit de s’habiller et de se sentir comme des petites filles et vice‑versa. Selon un sondage réalisé par Education Week, près de la moitié des enseignants estiment que ces questions n’ont pas leur place en classe.

M. Biden plaisante souvent en disant qu’il dort lui‑même avec un membre du syndicat des enseignants : Jill Biden, sa femme. C’est mignon, mais ça ne passe pas. Les parents se soucient plus que quiconque de leurs propres enfants et c’est à eux de décider ce que les écoles doivent enseigner et non les idéologues d’extrême‑gauche à la tête des syndicats enseignants.

***
Chers lecteurs,
Abonnez-vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter

 

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.