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Bogdan Zvoristeanu à Shen Yun : « Une matérialisation du divin, c’est extraordinaire ! »

1 mars 2016

GENEVE – C’est un homme simple qui s’est présenté successivement au micro d’Epoch Times puis à celui de la chaîne de télévision chinoise libre NTDTV. Samedi 27 février avait lieu la troisième représentation de la compagnie Shen Yun Performing Arts au Bâtiment des Forces Motrices de Genève.

Bogdan Zvoristeanu, c’est son nom, est pourtant une célébrité mondiale dans le domaine de la musique. Premier violon solo à l’Orchestre de la Suisse Romande à Genève depuis 2002, Bogdan Zvoristeanu a toujours baigné dans le milieu musical : c’est son père, Radu Zvoristeanu qui lui a appris le violon à Bucarest, sa ville natale. Il poursuivra ensuite ses études musicales à l’Académie de Musique de Bucarest avant d’intégrer la prestigieuse Académie de Musique Internationale Menuhin (IMMA) à Staadt en Suisse Romande. Depuis, il parcourt le monde pour des concerts au Japon, en Chine, en Amérique du Sud ou au Canada et remporte de nombreux prix internationaux (les prix « George Enescu » à Bucarest, « Victor Kulenkampf » à Cologne, ou encore « Pierre Lantier » à Paris…).

« Une matérialisation du divin »

C’est pourtant un homme à la fois très ému et enthousiaste qui s’est exprimé à propos de Shen Yun : « C’est un régal pour l’esprit, c’est le mot idéal qui me vient souvent à la tête, c’est une matérialisation du divin qui est réalisée, c’est extraordinaire ! » a-t-il déclaré, précisant que « tous les sens sont stimulés d’une manière extrêmement raffinée ».

« Je sens les vibrations qui se lèvent, les pensées qui se nettoient, et surtout, dans nos temps où nos sens sont pervertis très facilement, c’est un régal pour l’esprit ! », a ainsi détaillé ce spécialiste et passionné de musique classique.

En effet, en faisant revivre la très riche culture chinoise de 5000 ans d’histoire, Shen Yun fait aussi revivre le rapport au divin permanent qu’entretenait le peuple chinois dans son quotidien, du plus humble travailleur à l’empereur lui-même… d’où le nom donné à la compagnie, Shen Yun, qui est ainsi traduit par « les êtres divins qui dansent ». Et cela, Bogdan Zvoristeanu semble l’avoir ressenti profondément à travers la musique de Shen Yun : « La musique est extrêmement touchante, c’est cette combinaison du moderne et de l’ancien qui nous emmène dans une autre dimension, dans l’ancienneté qui est très propre, qui est très pure, où il y a beaucoup de vérité ! » Sans doute fait-il référence aux technologies utilisées permettant aux spectateurs, depuis leur fauteuil, de s’immerger totalement dans cette mosaïque de cultures et de dynasties qui formèrent la Chine ancestrale : le fond de scène numérique animé qui fait revivre la magnificence des paysages tout en s’intégrant parfaitement au jeu des danseurs qui peuvent, d’un coup, apparaître ou disparaître au gré de l’histoire contée… Mais, c’est aussi de l’orchestre dont parle Bogdan Zvoristeanu, et particulièrement des instruments joués en son sein… Car Bogdan Zvoristeanu est bien plus qu’un simple musicien, c’est aussi un passionné d’instruments exceptionnels, lui-même jouant sur un violon ayant appartenu à Nicolaus Gagliano et datant de 1761 !!

Aussi, apporte-t-il un éclairage intéressant sur le caractère exceptionnel de l’orchestre Shen Yun, qui allie des instruments de musique orientaux – pipa, erhu, gong – à un orchestre occidental : « Quand je parle du côté ancien et moderne, je parle du côté musical, l’orchestre ! il y a les instruments qui sont utilisés dans les ballets occidentaux et qui datent, disons… de 100 ans, les instruments à vent sont toujours en train d’être développés aujourd’hui. Puis les instruments, comme le violon, qui datent de 300-400-500 ans maximum, combinés aux instruments traditionnels chinois qui datent de plusieurs milliers d’années. Ce sont des sonorités qui sont extrêmement fortes, j’ai beaucoup apprécié l’erhu. Les cordes sont plus molles, pas aussi dures que le violon. Ce qui donne justement ces émotions, beaucoup plus sensibles, c’est une sensualité plus développée, toutes ces émotions sont beaucoup plus fluides. Cela passe beaucoup plus facilement dans le profond de nous-même. »

Pour Bogdan Zvoristeanu, « tout vient de l’intérieur », donc la musique de Shen Yun « s’adresse à l’intérieur, cela vient du cœur et cela s’adresse au cœur, cela passe par l’esprit et cela reste ancré, c’est une source immense d’inspiration ! Pas seulement pour les artistes mais pour le monde du quotidien ! »

Rappeler les valeurs humaines

Bogdan Zvoristeanu est un humaniste, profondément dévoué au genre humain et à ce qu’il a de plus beau : « Ce qui nous manque, ce sont exactement ces valeurs qui sont profondément humaines et aujourd’hui, ce mot « humain » est sali très facilement. Quand on dit « humain », on dit tout d’abord que cela n’est pas parfait. Mais en fait l’humanité, cela implique le divin et le divin est parfait. On a juste oublié cela et ce spectacle nous le rappelle. »

En effet, tout au long du spectacle, Shen Yun véhicule des valeurs telles que le courage, la bienveillance, la piété filiale, qui furent le socle de la Chine traditionnelle, mais aussi universelles, puisque présentes dans toutes les grandes civilisations historiques.

Mais l’homme va plus loin dans son raisonnement, expliquant que cette musique « ramène aux vraies valeurs de source, des valeurs qui rassemblent tout l’univers, pas seulement les humains, tout ce qui est vie, tout ce qui bouge, qui est développement. C’est fait avec un soin extrême. »

Quand on lui demande ce qu’il lui restera du spectacle, c’est clair que pour lui, il y aura un après-Shen Yun : « Ce sont des idées, ce sont des motivations pour aller plus loin dans tout ce qu’on fait. Puis c’est plus qu’un espoir, c’est une certitude que nos vies ont besoin d’être améliorées, nos vies personnelles et la vie des autres, et le meilleur moyen d’améliorer notre vie propre, c’est d’améliorer la vie des autres », conclut-il ainsi, ne cessant de remercier pour ce spectacle « vraiment exceptionnel ».

D’après un reportage de NTDTV.

Shen Yun Performings Arts, basé à New York, a quatre compagnies itinérantes qui se produisent simultanément autour du monde. 

Epoch Times considère Shen Yun Performing Arts comme l’événement culturel le plus important de notre temps. Epoch Times couvre les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.

Pour en savoir plus : www.shenyunperformingarts.org