Chine : des marchés d’animaux sauvages auraient déjà rouvert seulement un mois après leur interdiction

Par Nathalie Dieul
2 avril 2020 21:38 Mis à jour: 2 avril 2020 21:38

La Chine aurait déjà autorisé la réouverture des marchés d’animaux sauvages, où l’on peut acheter, entre autres, chauves-souris, pangolins, scorpions et serpents pour la consommation humaine.

Pourtant, à la fin février, le Parti communiste chinois avait pris la décision d’ « interdire complètement » ces marchés qui choquent l’opinion internationale afin d’ « abolir la mauvaise habitude de trop consommer des animaux sauvages », rapporte Valeurs actuelles.

Selon le journal britannique Metro, la réouverture de ces marchés aurait déjà été autorisée par le régime chinois, qui a même préconisé à la population il y a quelques jours de prendre une injection contenant de la bile d’ours pour lutter contre le coronavirus.

L’hygiène des marchés d’animaux est particulièrement déplorable. On y trouve des grenouilles écorchées vivantes, des pangolins, des civettes, des chauves-souris, des serpents, des salamandres géantes, des têtes de louveteaux et des scorpions encore vivants en brochette en plus des chats et des chiens.

Certaines recherches indiquent que le marché aux animaux sauvages de Wuhan serait le berceau de la pandémie du virus du PCC. Toutefois, CNews assure que « des études sérieuses, notamment de la réputée revue scientifique The Lancet, remettent en cause [cette] hypothèse ».

Dans une entrevue donnée à France Info, le professeur Didier Sicard reconnaît que seulement 1 % des fonds de recherche liés à la pandémie sont consacrés à la recherche des origines de l’épidémie, les autres 99 % étant consacrés à chercher un traitement et un vaccin. Ce professeur est spécialiste de médecine interne, ancien président du comité national d’éthique et spécialiste du Laos, petit pays collé à la frontière sud de la Chine qui a des mœurs culinaires identiques.

COUVERTURE SPÉCIALE sur le VIRUS DU PCC

Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.

D’après Valeurs Actuelles, la promesse que le régime chinois a faite à la fin février de mettre fin définitivement à la vente et à la consommation de viande sauvage ne serait qu’une « énième promesse en l’air ».

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