Logo Epoch Times

Clermont-Ferrand : des lycéens réclament le droit de porter la «abaya»

top-article-image

Le lycée Ambroise Brugière de Clermont-Ferrand - Google maps

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

Environ 150 lycéens et étudiants se sont rassemblés, mercredi dernier, devant le lycée Ambroise Brugière de Clermont-Ferrand pour revendiquer la liberté vestimentaire et notamment, le port de vêtements longs et amples à caractère religieux, type «abaya». Le blocage a duré plus d’une heure et s’est déroulé dans le calme, indique FranceBleu.
Le rassemblement devant le lycée clermontois a débuté très tôt, à 7h30, mercredi dernier. Dans un premier temps, des lycées de l’UNEF ont bloqué l’entrée pour filtrer les passages. Dans un deuxième temps, des membres du syndicat La Voix lycéenne les ont rejoints.
Les manifestants ont arboré des pancartes et ont distribué des dépliants sur lesquels on pouvait lire : «Mon style vestimentaire c’est mon choix, l’école n’y touchera pas !», détaille Le Figaro qui mentionne également la liste des revendications des lycéens : «La fin de la discrimination et du harcèlement des lycéennes. La liberté vestimentaire dans les lycées. L’installation d’un miroir à l’entrée du lycée». 
Une consigne de vigilance sur le plan national
Ce rassemblement fait suite à la consigne donnée récemment au personnel de l’établissement, de signaler les élèves ayant pour habitude de porter des vêtements amples type «abaya».  Cette consigne avait créé une certaine agitation dans l’établissement et semé la discorde avec certains parents, ce qui a incité les enseignants à ne plus appliquer la consigne.
France Bleu Pays d’Auvergne rapporte qu’une dizaine de tenues ont été signalées sur un total de 1 300 élèves. En outre, Richard Commeau, le proviseur explique suivre les consignes de vigilance exigées dans tous les établissements du pays, ajoutant que son lycée n’a pas de «problème de laïcité».
La région Auvergne-Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez, a de son côté, réclamé «l’intransigeance la plus totale», en dénonçant le rassemblement dans un communiqué : «cette manifestation vise à remettre en cause un principe sacré de notre République : la laïcité.»