Coronavirus : 300 jeunes fêtards organisent une « grosse soirée » caribéenne dans un restaurant du Val-de-Marne

Par Paul Tourège
15 octobre 2020 00:59 Mis à jour: 15 octobre 2020 01:02

En dépit des mesures en vigueur dans le cadre de la lutte contre le virus de Wuhan, plusieurs centaines de fêtards non masqués se sont rassemblés dans un restaurant exotique pour danser sur de la musique bouyon.

Les faits ont eu lieu dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 octobre au restaurant Saveurs West Indies de Boissy-Saint-Léger, une commune d’environ 16 000 habitants située à une vingtaine de kilomètres à l’est de Paris.

Aux alentours de 1 h 30, des policiers intervenus à la suite d’une plainte pour tapage nocturne sont tombés sur 300 jeunes fêtards qui se déhanchaient sur de la musique caribéenne tout en profitant d’un buffet créole, rapportent les journalistes du Parisien.

Âgés d’une vingtaine d’années, les noceurs ne portaient pas de masque de protection et ne respectaient manifestement pas les mesures de distanciation encouragées dans le cadre de la lutte contre le virus du Parti communiste chinois (PCC)*, connu sous le nom de nouveau coronavirus. Le gérant du restaurant, censé réduire la capacité d’accueil de son établissement à 150 personnes, n’avait pas non plus jugé bon de respecter la jauge en vigueur.

« Apparemment, c’était la grosse soirée. Nous avons reçu des appels pour réserver des chambres cette nuit-là, les gens nous expliquaient que c’était vraiment un gros truc. On a refusé car cette clientèle nous a déjà posé souci : très alcoolisée, agressive, insultante, laissant du bazar partout », a expliqué le gérant d’un hôtel voisin dans les colonnes du Parisien.

« Les organisateurs – des petits jeunes – m’avaient contacté pour faire cette soirée dans mon restaurant. J’avais refusé catégoriquement car ce sont une musique et une danse très vulgaires. Vu le public qui va avec, ce genre de soirée tourne forcément mal. Je disais à mon confrère d’éviter, ce n’est vraiment pas le moment avec l’épidémie », renchérit le responsable du DailyCe, un autre restaurant situé à proximité du lieu où les faits se sont déroulés.

Le restaurant risque une fermeture administrative

Selon le quotidien francilien, l’évacuation des fêtards a donné lieu à des échauffourées. Une cinquantaine d’entre eux n’ont ainsi pas hésité à dresser des barricades dans la rue en utilisant des poubelles avant de jeter des projectiles sur les policiers.

Les forces de l’ordre parviendront finalement à disperser les fauteurs de troubles à coups de gaz lacrymogène, de grenades de désencerclement et de Lanceurs de balles de défense (LBD).

Le gérant du restaurant Saveurs West Indies encourt désormais une fermeture administrative. Il a fait l’objet d’une convocation au commissariat où il devra s’expliquer sur les faits qui lui sont reprochés.

Joint par la rédaction du Parisien, le restaurateur a pourtant catégoriquement démenti avoir autorisé l’organisation d’une soirée rassemblant 300 personnes dans la nuit du 9 au 10 octobre.

« Il ne s’est rien passé de particulier. La police est juste passée pour une voiture mal garée », a-t-il affirmé sans sourciller. Selon lui, les faits se seraient même déroulés ailleurs, « sûrement au DailyCe ».

La préfecture du Val-de-Marne a déclaré au Parisien que le cas du gérant du Saveurs West Indies devrait être « réglé dans les prochains jours ». D’après le quotidien, une fermeture administrative d’un mois pourrait lui être signifiée.

Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie Covid-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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