Cyberattaque de l’hôpital Versailles: les hackers réclament une rançon, le montant encore inconnu

Par Epoch Times avec AFP
6 décembre 2022 07:53 Mis à jour: 6 décembre 2022 08:00

Le groupe de hackers, auteur depuis le 3 décembre au soir d’une cyberattaque qui perturbe fortement le centre hospitalier de Versailles, via le rançongiciel Lockbit, réclame une rançon, dont le montant n’est pas encore connu.

« Une rançon, dont je ne connais pas le montant, a été demandée mais nous n’avons pas l’intention de la payer. Je ne crois pas que ce soit un acte de piraterie« , a annoncé Richard Delepierre, coprésident du conseil de surveillance du centre hospitalier, également maire (Modem) du Chesnay-Rocquencourt, où est situé l’hôpital André-Mignot.

En France, les établissements publics ne paient jamais de rançons car la loi le leur interdit. Le groupe de hackers utilise le rançongiciel Lockbit, a indiqué lundi  une source proche de l’enquête. En général, ces groupes exploitent, par l’intermédiaire d’un rançongiciel ou « ransomware », les failles de sécurité des systèmes informatiques pour les chiffrer et les bloquer, avant d’exiger une rançon pour les débloquer.

« Si des données sensibles ont été récupérées ? Sans doute que oui, pour l’instant on traite les choses dans l’ordre et le principal est de gérer l’organisation de l’hôpital », a ajouté M. Delepierre.

La totalité de l’établissement touché

L’ensemble du système informatique du centre hospitalier a été coupé, alors que lundi l’attaque n’était « pas complètement circonscrite », « tout n’étant pas encore sécurisé », a-t-il poursuivi.

« Il s’agit d’une opération de la même nature que l’attaque visant l’hôpital de Corbeil », a-t-il encore dit. Elle vise la totalité de l’établissement, dont l’hôpital André-Mignot, la maison de retraite Despagne et l’hôpital Richaud à Versailles.

Fin août, le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) de Corbeil-Essonnes avait été victime d’un piratage informatique similaire à celui qui vise celui de Versailles, déjà la cible d’attaques, déjouées, au cours des derniers mois.

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