Logo Epoch Times

Déconfinement : une possible deuxième vague de Gilets jaunes, mais plus radicale?

top-article-image

"Gilets jaunes" sur les Champs-Élysées en février 2019.

Photo: : ERIC FEFERBERG/AFP via Getty Images

Partager un article

Durée de lecture: 4 Min.

Avec la fin du confinement, des militants qui se réclament du mouvement des Gilets jaunes ont tenté de se rassembler, notamment à Paris. Une mouvance à tendance radicale qui est surveillée de près par les autorités.
Au 11 mai, les mesures de déconfinement prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire interdisent toujours les regroupements. Mais sur les réseaux sociaux, des groupes flirtant avec la radicalisation et se réclamant des Gilets jaunes avaient déjà prévu de se rassembler.
Constatant cela, le Service central du renseignement territorial (SCRT) qui suit les mouvances politiques radicales a publié une note.
Nommé « impact du Covid-19 sur la mobilisation des mouvances contestataires » et datée du 6 mai, le SCRT mentionne : « Tout en continuant à se soumettre au même titre que le reste de la population à la mesure de confinement, les mouvances contestataires mettent à profit cette période d’ ‘assignation à résidence collective’ pour réfléchir sur ‘leurs manières d’agir’ post-confinement. Les mouvances contestataires ainsi que certains Gilets jaunes appellent à des actions dès la fin du confinement. »

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

C’est ainsi qu’au premier jour du déconfinement, à la suite d’un appel diffusé sur Facebook, une quarantaine de Gilets jaunes se sont rassemblés, lundi, place de la République. Mais à leur tête était un fiché S, connu du Renseignement comme « militant anti-État, susceptible de commettre des actions violentes à l’occasion de manifestations de voie publique ».
D’après Le Point, l’homme a finalement été placé en garde à vue pour outrage et rébellion. Les autres s’étant dispersés à l’arrivée des policiers.
Le lendemain, un autre Gilet jaune connu pour sa virulence anti-policier a été interpellé à son réveil. Stephane L., 40 ans, avait tagué « ACAB 1312 » sur la façade du siège du syndicat Alliance-Police nationale. ACAB signifie : all cops are bastards – tous les flics sont des salauds.
Un autre, Stéphane Espic, 49 ans, a été interpellé le 30 avril alors qu’il dégradait la permanence du député et patron de LREM Stanislas Guerini, dans le 17e arrondissement. Les enquêteurs ont pu remonter le fil de ses exactions grâce aux vidéos contenues dans son smartphone et ont élucidé huit délits du même type.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

Dans la majorité des cas, les personnes interpellées nourrissent une profonde haine contre le gouvernement et sa gestion de crise du coronavirus, du pré-confinement jusqu’au post-confinement.
Le SCRT évoque ainsi des modes opératoires de plus en plus violents, et pointe une possible récupération du mouvement des Gilets jaunes par des individus plus radicaux encore.
« Les mouvances contestataires radicales espèrent plus que jamais pouvoir tirer profit de la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 comme elles l’avaient fait de la crise des Gilets jaunes qui était devenue, au fil des semaines, une contestation antisystème, tant sur le plan des revendications que sur celui des modes opératoires, de plus en plus violents », décrit la note du SCRT.
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant. Il est différent des autres organisations médiatiques, car nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre public. Nous n’avons pas d’autres agendas que d’informer nos lecteurs et les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant nos principes de vérité et de tradition comme guide dans notre travail.