Des milliers de bulletins de vote ont été scannés de nombreuses fois dans les machines Dominion selon le témoignage d’une contractuelle

Par Isabel van Brugen
4 décembre 2020 15:29 Mis à jour: 4 décembre 2020 15:29

Une contractuelle de Dominion Voting Systems qui a travaillé au centre TCF de Détroit le jour des élections a témoigné devant le Comité de surveillance de la Chambre du Michigan le 2 décembre en affirmant qu’elle avait vu au moins 30 000 bulletins de vote être comptabilisés plusieurs fois dans les machines à voter Dominion.

Melissa Carone, une informaticienne indépendante qui a assisté Dominion sur le site de comptage des bulletins de vote de Détroit de 6 h 15 le 3 novembre à 4 h le lendemain, avant de revenir plus tard pour plusieurs heures supplémentaires le 4 novembre, a affirmé dans une déclaration sous serment le 10 novembre qu’elle « n’a été témoin que d’actions frauduleuses ».

La déclaration sous serment a été présentée pour appuyer un procès intenté dans le Michigan.

« J’ai observé de nombreux employés, des fonctionnaires municipaux, passer des lots de bulletins de vote dans les tabulatrices d’innombrables fois, sans les réinitialiser au préalable », a déclaré Mme Carone ce mercredi, en réponse à une question de l’avocat personnel du président Donald Trump, Rudy Giuliani, sur ce qu’elle a observé alors qu’elle travaillait dans ce centre.

Selon Mme Carone, les machines à tabulation se bloquaient deux à trois fois par heure. Elle a expliqué que la bonne façon de scanner les bulletins de vote en cas de bourrage de papier consistait à remettre le compteur à zéro sur la machine, ou en d’autres termes à effacer le compteur, et à les re-scanner à nouveau, en ayant pris soin de placer le papier qui s’était coincé sur le dessus.

« Au lieu de les réinitialiser, ils ne faisaient que les renumériser, les renumériser, les renumériser », a déclaré Mme Carone. « En comptant les bulletins de vote neuf à dix fois. »

Mme Carone a fait remarquer qu’il y avait environ 22 à 24 machines à tabuler sur le site où elle travaillait, et qu’elle avait observé cette faute professionnelle « des milliers de fois » alors qu’elle était sur place.

Un employé du département des élections de Détroit se réjouit après avoir appris via un haut-parleur que 167 000 bulletins de vote par correspondance ont été comptabilisés, le 4 novembre 2020, au centre TCF de Détroit, dans les locaux du Bureau central de dépouillement. (Elaine Cromie/Getty Images)

Elle a expliqué que les bulletins de vote devaient être totalisés par lots de 50. Cependant, en observant les employés des bureaux scanner les bulletins plus d’une fois, le nombre de bulletins dépouillés sur certaines machines se comptait par centaines.

Selon Mme Carone, lorsqu’elle a alerté son directeur Nick Ikonomakis sur la question, celui-ci a ignoré ses préoccupations.

« J’ai appelé mon directeur devant une machine à tabulation spécifique et je lui ai montré un numéro dessus qui était supérieur à 500. Elles ne devaient pas dépasser 50. Les lots de 50 bulletins de vote ne devaient pas dépasser 50. J’ai expliqué à Nick que nous avions un sérieux problème », a ajouté Mme Carone.

« Melissa, je ne veux pas entendre que nous avons un problème, nous sommes ici pour les aider en matière de technologies de l’information, nous ne sommes pas ici pour diriger leurs élections, a-t-il[Nick] déclaré, et à ce moment-là, j’étais vraiment frustrée et bouleversée, je devinais ce qui se passait », a-t-elle ajouté.

« Que se passait-il ? » a demandé M. Giuliani.

« Il était dans le coup. Ils trichaient. C’était très, très évident », a répondu Mme Carone. « Il était évident qu’il était dans le coup. Quand il a découvert que j’avais compris qu’il était dans le coup, il ne voulait tout simplement plus rien avoir à faire avec moi. »

Lorsqu’on lui a demandé pourquoi davantage de personnes n’ont pas apporté leur témoignage sur les actions frauduleuses dont elles ont été témoins sur le site de comptage des votes de Détroit, Mme Carone a répondu que sa vie avait été détruite.

« Je vais vous dire pourquoi », dit-elle. « Ma vie a été détruite à cause de cela. J’ai perdu ma famille, j’ai perdu des amis, j’ai été menacée, mes enfants ont été menacés, j’ai dû déménager, j’ai dû changer de numéro de téléphone, j’ai dû me désinscrire des médias sociaux – personne ne veut témoigner. Je ne peux même plus avoir un vrai travail, parce que les démocrates aiment ruiner vos vies. Voilà pourquoi. »

Un second témoin, une candidate républicaine aux élections, a fait écho aux déclarations de Mme Carone, en affirmant qu’elle avait remarqué que certains employés du centre TCF de Détroit semblaient ne pas savoir quoi faire lorsque les bulletins de vote étaient bloqués. Elle a affirmé que dans certains cas, les employés ne réinitialisait pas le décompte des bulletins de vote au préalable pour éviter tout problème, et qu’elle avait donc constaté que le nombre de bulletins dépassait 300 à 400 lorsqu’ils étaient totalisés par lots de 50.

« Je voyais que la plupart de ces personnes manquaient de formation et qu’elles faisaient leur travail sans réfléchir », a-t-elle déclaré.

« Je dirai qu’au cours de cette élection, les démocrates ont utilisé tous les moyens possibles pour commettre des fraudes, et ce que j’ai vu les 3 et 4 novembre, c’est plus de 20 chefs d’accusation pour fraude qui se sont déroulés sous mes yeux », a ajouté Mme Carone.

Le 13 novembre, le juge Timothy Kenny a statué contre les plaignants lors d’un procès intenté dans le Michigan pour demander « à la Cour d’arrêter le processus de certification effectué par le Bureau des représentants du comté de Wayne ». Il a écrit que « la description des événements survenus au centre du TCF par Mme Carone ne concorde avec aucune des autres déclarations sous serment. […] Les allégations ne sont tout simplement pas crédibles. »

Dominion n’a pas encore répondu à une demande de commentaires formulée par le journal Epoch Times et a refusé de se présenter à une audience législative de l’État lorsque cela lui a été demandé.

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