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Deux-Sèvres : les eaux de la Sèvre sont subitement devenues rouges près de Niort

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La Sèvre Niortaise, dans les environs de Niort en février 2000

Photo: GFDL

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Durée de lecture: 4 Min.

C’est parce qu’une opération d’analyse du parcours de l’eau est en cours que la Sèvre Niortaise, ce fleuve côtier qui prend sa source près de Sepvret dans les Deux-Sèvres, est devenu subitement rouge. Ce jeudi matin, de nombreux promeneurs ont été surpris et ont tout d’abord cru à une pollution des eaux.
En fait, il s’agit d’un colorant rouge (du sulforhodamine B), biodégradable, qui est donc sans danger pour la faune et la flore, et encore moins pour la santé humaine, relate France 3 Nouvelle-Aquitaine. Ce traçage hydrogéologique, réalisé par le Syndicat des eaux du Centre-Ouest, a été injecté non loin du moulin de Saint-Maxire, au nord de Niort.
Le colorant permet de connaître le cheminement de l’eau sous la terre
« On veut savoir si l’eau qui est dans la rivière peut se rendre jusqu’au captage d’eau potable et donc en colorant l’eau, si on récupère le colorant au niveau des forages, on saura qu’il y a une relation d’alimentation par la rivière et on pourra quantifier la quantité d’eau qui arrive au forage depuis la rivière », a expliqué Hélène Geairon, ingénieure hydrogéologue.

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Car ce temps de parcours est important. Parfois, le trajet du colorant jusqu’à la nappe souterraine peut prendre plusieurs jours. Ce traçage permet de trouver les moyens les plus adaptés pour protéger les captages d’eau potable, si la rivière venait à être polluée.
Hélène Geairon précise encore pour France 3 Nouvelle-Aquitaine que « le temps de réaction peut varier entre un déversement qui aurait lieu dans la rivière et l’arrêt des forages, on peut savoir que l’on a une heure, que l’on a une journée ou que l’on a trois jours. Ça permet d’adapter le temps de réaction en cas de pollution de la rivière ».

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Un travail en concertation avec les agriculteurs
« On travaille beaucoup avec les agriculteurs. Par exemple, on met à leur disposition du matériel de désherbage mécanique pour éviter le recours au désherbage chimique. On travaille aussi à sensibiliser les habitants et les scolaires », précise Nicolas Moreau, du Syndicat des Eaux du Centre-Ouest.
Cette opération va nécessiter la présence des ingénieurs et des techniciens de CPCF-Horizon pendant plusieurs jours sur place, afin qu’ils puissent recueillir le maximum d’informations.
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