«J’ai dû devenir féminine»: une femme d’affaires de 42 ans, célibataire, craque et abandonne le féminisme pour trouver un mari

Par Michael Wing
6 septembre 2022 23:16 Mis à jour: 6 septembre 2022 23:16

Lisa Stingley était censée être heureuse.

Femme de carrière accomplie, à la tête d’un cabinet de chasseurs de têtes à Washington, elle était comme une superstar aux yeux de certains. Il y a « un côté glamour » à ce que les femmes travaillent en dehors du foyer, dit‑elle. Pourtant, bizarrement, les valeurs féministes que Mme Stingley avait autrefois vénérées – le succès, un véritable sentiment d’accomplissement – sonnaient soudain creux.

Il manquait quelque chose

À 42 ans, sans aucun homme en vue, Mme Stingley panique, fait une dépression et décide qu’elle veut se marier. « Vous rentrez chez vous dans un appartement vide », explique‑t‑elle à Epoch Times. « J’avais l’habitude de faire des dépressions quand quelque chose se cassait chez moi, j’avais tellement de ressentiment. C’est un homme qui devrait réparer ça ! » Mais le type pour lequel elle rêvait était rare dans « l’environnement hyper‑carriériste » de Washington D.C. Sa dépression était un signe de sortie.

Une transformation totale de ses vues carriéristes a suivi, la délivrant du « désert féministe » dans lequel elle était embourbée. Il lui a fallu faire preuve d’humilité et creuser profondément, mais elle s’est reconstruite et a revu tout ce qu’elle pensait savoir de la féminité. Cela en valait la peine, dit‑elle. Certaines choses sont vraiment en nous. Plus tôt on les accepte, mieux c’est. C’est en 2002 qu’elle a commencé à les accepter.

Une course pour un mari

La sortie de route de Mme Stingley la mène au Texas, où elle s’installe chez sa sœur et son beau‑frère à Irving. La résignation a suivi : elle devait choisir dans un vivier de « personnes brisées », mais cela ne s’est jamais produit. Peut‑être que les choses n’étaient pas si terribles après tout. « Ma sœur et son mari complotaient pour me trouver un mari, et normalement, cela m’aurait embarrassée », dit‑elle. Mais je leur ai dit : « Hors de question ! »

Mme Stingley était prête, du moins le pensait‑elle

Deux mois plus tard, en août, sa sœur et son beau‑frère, férus de course à pied, lui ont fait rencontrer un coureur lors de la course annuelle du Club des coureurs de Fort Worth. Richard, un ingénieur aérospatial, n’a pas craqué tout de suite. Ils ont d’abord sympathisé et finalement, se sont mariés en décembre, mais leur bonheur ne s’est pas fait du jour au lendemain.

(Avec l’aimable autorisation de Lisa Stingley)
(Avec l’aimable autorisation de Lisa Stingley)

L’ancien travail de Mme Stingley, comme un traitement pervers à la testostérone, l’a rendue masculine, dit‑elle. Ce dynamisme, si enivrant dans le monde de l’entreprise, se heurtait désormais à son mari et à un mariage harmonieux.

« J’étais bruyante, j’étais turbulente. Je déménageais, j’étais un vrai répulsif, un répulsif masculin », dit‑elle. « J’étais tellement autoritaire. (…) Je pensais que les hommes devaient être contrôlés et soumis, ce que je ne voulais pas. J’étais donc déterminée à ne pas le faire. Mais cela a pris des années. »

« J’ai dû devenir plus féminine »

Son mari Richard, la recadrait de manière constante, ils ne s’entendaient pas bien. Il était pourtant ouvert au féminisme. Mais il n’y avait de place que pour un seul tigre sur cette montagne. Elle s’est rattrapée à temps : les féministes enseignent à mener les hommes « par le bout du nez » ; elle a rejeté cette idée. Honnêtement, les femmes sont « repoussées par la faiblesse masculine », a‑t‑elle admis. « Mais elles ne peuvent pas s’empêcher de détruire leur propre foyer. »

Tournant son regard vers l’intérieur, elle s’est d’abord corrigée elle‑même. Une fois qu’elle s’est transformée, il s’est transformé. Et la paix s’en est suivi.

(Avec l’aimable autorisation de Lisa Stingley)

Mme Stingley a cultivé la féminité de manière délibérée. Elle a cessé de « mépriser les choses féminines » comme la préparation des repas, mais a humblement adopté le compromis domestique. « Mettez la robe, mettez les boucles d’oreilles, rasez‑vous les aisselles, coiffez‑vous, et aimez ça », dit‑elle, ajoutant : « Soyez chastes. »

Les médias démantèlent le mariage

Si l’expression « être chaste » semble aujourd’hui hors de propos, Mme Stingley, une chrétienne fervente, sait pourquoi. La télévision et les médias, en plus de vomir le féminisme, rabaissent les femmes en glorifiant la promiscuité. Le fait que les femmes célibataires se comportent comme des épouses – « faire la lessive, avoir des relations sexuelles, préparer les repas » – va à l’encontre de la raison pour laquelle les hommes ont été créés, à savoir « vous honorer, se sacrifier pour vous ».

S’élever soi‑même élève les autres autour de soi – y compris les hommes, les amenant « à ce qu’ils devraient être », ajoute‑t‑elle. « L’homme que vous voulez épouser va adorer ça. Et c’est ça qui vous permettra de trouver la bonne personne en un temps record. »

La façon dont les médias dépeignent les relations amoureuses semble orientée, de la façon la plus évidente, vers le démantèlement du mariage. Ceux que l’on montre en train d’avoir des aventures sont « extrêmement heureux », fait remarquer Mme Stingley. Les couples à composante homosexuelle ? « Très heureux. » Les couples mariés ? « Se détestent mutuellement. »

Les hommes, eux aussi, sont lésés par le fléau du féminisme. Quand les femmes deviennent comme les hommes, les hommes disent « sayônara » [adieu].

« Ils quittent tout simplement la société, ils ne se marient pas, ils jouent aux jeux vidéo », explique Mme Stingley. « Lorsqu’ils se sentent mis au ban de la société, par les femmes, rabaissés – c’est la chasse ouverte aux hommes – ils quittent la société et il n’y a personne à épouser. Mais les femmes peuvent récupérer la situation… Elles reprennent facilement la voie de la vie. »

Depuis la nuit des temps, les femmes ont accepté d’avoir à la fois des bébés et des maris, ajoute‑t‑elle. Les mères traditionnelles étaient l’épine dorsale de la nation. Les hommes se sacrifiaient. « Nous avons perdu cela de vue », déclare Mme Stingley. « Nous sommes tellement indépendants, nous n’osons pas être dépendants d’un autre être humain. Et je pense que cela est néfaste. C’est une attitude par laquelle on ne prend jamais aucun risque. »

Transformer les femmes en épouses

Le mois d’août prochain marquera le 20e anniversaire de leur première rencontre. Mme Stingley, aujourd’hui âgée de 63 ans, attribue une note de 10 sur 10 à son mariage, ce qui est bien loin du « 1 ou 2 » difficile du début.

Au fil des ans, elle est entrée en contact avec des femmes partageant les mêmes idées et recherchant le mariage par le biais de sites dédiés, de groupes de soutien et d’une association chrétienne de célibataires qu’elle a fondée pour ses amis solitaires à Washington : « Il est plus facile d’être frappé par la foudre que de se marier pour une femme de plus de 40 ans. »

Aujourd’hui, Mme Stingley continue de cultiver les traits traditionnels et féminins qu’elle a finalement adoptés.

(Avec l’aimable autorisation de Lisa Stingley)

Quels mots a‑t‑elle à dire aux jeunes belles qui ont encore la vingtaine, toute la vie devant elles, pleines de potentiel ?

« Je ne veux pas qu’elles traversent ce que j’ai traversé, ce que mes amies ont traversé. Le mariage est risqué. (…) Mais ne me dites pas que ça n’en vaut pas la peine. Vous pouvez être licencié d’un emploi, c’est un risque. Mais qu’est‑ce qui est plus dévastateur ? N’est‑ce pas les choses qui en valent le plus la peine ? »

En bref : elle souhaite à toutes les femmes d’éviter l’abîme et les mensonges féministes dans lesquels elle est tombée. Il faut, selon elle, adopter la tradition, qui a préservé les sociétés depuis toujours. S’instruire ? Oui, c’est important. Une carrière ? Bien sûr, travailler un peu avant le mariage peut permettre d’apprécier davantage ce qu’il offre.

La famille est « l’essence de la vie », ajoute‑t‑elle. « Vous n’aurez pas à paniquer lorsque Noël arrivera et que vous n’aurez nulle part où aller. (…) Faites‑le. N’épousez pas n’importe qui, mais vous avez le choix. Et n’ayez pas peur des traditions. »

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