Le directeur du FBI cité à comparaître après la révélation par un lanceur d’alerte d’une « machination criminelle » impliquant Joe Biden

Par Jack Phillips
5 mai 2023 13:33 Mis à jour: 5 mai 2023 13:33

Le 3 mai, la commission de surveillance de la Chambre des représentants, dirigée par les républicains, a cité le FBI à comparaître pour obtenir un dossier selon lequel un dénonciateur aurait lié le président Joe Biden à une « machination criminelle » impliquant de l’argent pour des décisions politiques alors qu’il était vice-président.

« Nous avons reçu des révélations non classifiées légalement protégées et hautement crédibles de la part de lanceurs d’alerte », ont écrit le président du Comité de surveillance, James Comer (Parti républicain, Kentucky), et Chuck Grassley (Parti républicain, Iowa) membre du Comité du budget du Sénat, au procureur général Merrick Garland et au directeur du FBI, Christopher Wray, dans une lettre datée du (pdf) le 3 mai.

« Sur la base de ces divulgations, il a été porté à notre attention que le département de la Justice (DOJ) et le Federal Bureau of Investigation (FBI) possèdent un formulaire FD-1023 non classifié qui décrit un schéma criminel présumé impliquant le vice-président Biden de l’époque et un ressortissant étranger relatif à l’échange d’argent pour des décisions politiques », lit-on dans la lettre.

Le bureau de James Comer a indiqué qu’il avait adressé une assignation à Christopher Wray (pdf) le 3 mai, à la suite des révélations faites par le dénonciateur au bureau de Chuck Grassley. Le FBI doit maintenant produire tous les formulaires FD-1023 créés en juin 2020 et contenant le mot « Biden ».

Ni James Comer ni Chuck Grassley n’ont précisé la nature de ces décisions politiques ni le montant de l’argent qui aurait été versé, le cas échéant. La Maison-Blanche n’a pas encore commenté publiquement l’affaire.

« Des allégations ont été formulées selon lesquelles le document comprend une description précise de la manière dont le machination criminelle présumée a été utilisée ainsi que de son objectif », peut-on lire dans la lettre. « Sur la base de la spécificité alléguée dans le document, il semblerait que le DOJ et le FBI disposent de suffisamment d’informations pour déterminer la vérité et l’exactitude des informations que contient ce document. Cependant, on ne sait toujours pas quelles mesures ont été prises, le cas échéant, pour enquêter sur cette affaire. »

Citant des documents financiers et les commentaires publics de Joe Biden, les républicains affirment depuis des années que Joe Biden et des membres de sa famille ont été impliqués dans des affaires louches avec des ressortissants étrangers d’Ukraine, de Chine et d’autres pays. Fin 2020, un ordinateur portable qui aurait appartenu au fils de Joe Biden a fait surface. Un ancien associé de Hunter Biden, Tony Bobulinski, a prétendu que Joe Biden était impliqué dans un accord avec une société énergétique d’État chinoise. Et l’ancien président Donald Trump l’a accusé de corruption officielle à l’époque où il était vice-président.

Les dossiers financiers montrent que les membres de la famille Biden ont récolté des millions de dollars de bénéfices grâce à des transactions commerciales à l’étranger lorsque Joe Biden était vice-président de l’administration Obama. Alors qu’il était vice-président, Joe Biden a également interagi avec les associés étrangers de ses proches, affirment les républicains.

« L’intérêt public important que représente l’évaluation de la réponse du FBI à ces informations, ainsi que l’inquiétude croissante concernant les antécédents du ministère de la Justice et du FBI, qui laissent les partis pris politiques contaminer leur processus de prise de décision, nécessitent une surveillance rigoureuse de la part du Congrès », ont écrit James Comer et Chuck Grassley.

Les parlementaires affirment que le DOJ et le FBI semblent tous deux posséder des « informations vérifiables » qui n’ont pas été divulguées au public américain.

« Par conséquent, le Congrès va procéder à un examen indépendant et objectif de cette affaire, à l’abri de l’influence de ces organismes », ont-ils ajouté.

« Ce n’est pas vrai »

Il y a deux mois, Joe Biden a répondu à une journaliste de NTD News qui l’interrogeait sur les allégations selon lesquelles un associé de son fils aurait transféré un million de dollars à des membres de sa famille il y a plusieurs années. Selon les républicains, cet argent a été transféré à l’associé de la famille par l’intermédiaire d’une société énergétique d’État chinoise.

« Une réaction au mémo du GOP (Parti républicain) sur les transactions de votre famille, monsieur ? » a demandé Iris Tao, correspondante de NTD à la Maison-Blanche (NTD News est  un média partenaire d’Epoch Times).

« Les affaires de ma famille ? a demandé M. Biden en réponse.

« Oui, le fait que l’associé de Hunter Biden a envoyé plus d’un million de dollars à trois membres de votre famille. Une réaction à cette information ? » demande Tao.

« Ce n’est pas vrai », a répondu Biden.

Par ailleurs, Merrick Garland a été interrogé sur l’enquête menée par le procureur David Weiss sur les affaires fiscales de Hunter Biden. Un journaliste a demandé au procureur général si David Weiss était à l’abri des pressions politiques.

« Oui, c’est toujours le cas », a déclaré Merrick Garland en début de semaine. « Je m’en tiens à mon témoignage. Et je vous renvoie au procureur du district du Delaware, qui est en charge de cette affaire et qui est capable de prendre les décisions qu’il juge appropriées. »

Le ministère de la Justice et la Maison-Blanche n’ont pas répondu aux demandes de commentaires formulées par Epoch Times à l’heure de la mise sous presse.

Le FBI a déclaré avoir reçu la citation à comparaître, mais n’a pas d’autre commentaire à faire.

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