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Emmanuel Macron caricaturé en Adolf Hitler : l’afficheur varois condamné à une amende de 10.000 euros

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Michel-Ange Flori.

Photo: : CHRISTOPHE SIMON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Il avait publié des affiches représentant le Président Emmanuel Macron en Hitler : le tribunal correctionnel de Toulon a condamné à 10.000 euros d’amende un afficheur varois qui défend son « droit à l’humour » et a aussitôt décidé de faire appel.
Michel-Ange Flori, âgé de 62 ans, ancien publicitaire, a été condamné ce vendredi pour « injure publique » au président de la République, qui avait porté plainte cet été après la publication par cet entrepreneur de deux affiches le représentant à La Seyne-sur-Mer dans le Var et à Toulon.
Sur la première affiche visée, révélée le 19 juillet, quelques jours seulement après l’annonce par le gouvernement de la mise en place d’un pass sanitaire en France, Emmanuel Macron était représenté sous les traits d’Adolf Hitler, petite moustache et uniforme nazi, avec ce slogan : « Obéis, fais-toi vacciner ».

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« Il n’y a qu’un pass à franchir »
Un mois plus tard, alors qu’une enquête avait été ouverte pour l’affiche d’Hitler, Michel-Ange Flori avait publié une autre affiche où Emmanuel Macron apparaissait au côté du maréchal Pétain, vêtu et coiffé du même képi, sur fond de QR code, avec ce message : « Il n’y a qu’un pass à franchir ».

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« Tous les coups ne seront pas permis »
Puis, par le biais d’une nouvelle affiche, l’afficheur avait annoncé le 9 septembre dernier la date de son audience avec le chef de l’État grimé cette fois-ci en boxeur faisant face à Michel-Ange Flori. « Combat sur le ring du palais de justice le 17 septembre, 8h30 à Toulon en présence des autorités. Titre en jeu : liberté de caricature et d’expression. Tous les coups ne seront pas permis », avait-il indiqué sur son compte Twitter.

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« Droit à l’humour »
À l’audience, l’afficheur varois a revendiqué son « droit à l’humour » et s’est représenté comme un « humoriste non-agréé ». « Certains écrivent sur les murs, moi je fais des affiches », rappelant que ce mode d’expression était « le plus ancien du monde ». Il a également assuré vouloir « dénoncer les atteintes aux libertés d’un régime à la dérive autoritaire ».
Devant le palais de justice de Toulon, une vingtaine de personnes brandissant des pancartes « Je suis Flori » lui ont manifesté leur soutien en scandant : « Liberté, ne crachez pas sur le droit. Justice à deux vitesses. Liberté expression artistique« .

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