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États-Unis : à New York, l’Empire State Building s’allume pour Joséphine Baker

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l'Empire State Building illuminé aux couleurs du drapeau français, en hommage à Joséphine Baker, héroïne de la résistance franco-américaine, militante des droits civiques et pionnière de la diversité, à New York, le 29 novembre 2021.

Photo: : ED JONES/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

À la veille de l’entrée au Panthéon de l’artiste noire née aux États-Unis, l’emblématique gratte-ciel new yorkais, l’Empire State Building s’est allumé aux couleurs de la France lundi soir pour honorer Joséphine Baker.
Dès la tombée de la nuit et pour toute la soirée, la partie supérieure et la pointe de cet immeuble art déco de 102 étages ont scintillé de bleu, blanc et rouge, « en hommage à l’artiste et icône des droits civils Joséphine Baker, première femme noire intronisée au Panthéon », selon le compte Twitter du légendaire édifice de Manhattan.
Au 86e étage, face aux lumières de la ville, l’arrière français des New York Knicks, le basketteur français Evan Fournier, a rendu hommage au « courage » de celle qui fut une héroïne de la Résistance et une militante antiraciste chevronnée.

Le Consul général de France à New York Jérémie Robert, Evan Fournier et William Abadie à l’Empire State Building en l’honneur de New York qui célèbre l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon. (Photo : John Lamparski/Getty Images for Empire State Realty Trust)

Joséphine Baker « en avance sur son temps »
« Elle était en avance sur son temps », a salué le basketteur, qui participait à la cérémonie avec l’un des acteurs de la série « Emily in Paris », le Français William Abadie, et le consul général de France à New York, Jérémie Robert.
Présent aussi, Jari Bouillon-Baker, l’un des douze enfants adoptés aux quatre coins du monde par la vedette franco-américaine pour affirmer son attachement à l’universalisme, sa « tribu arc-en-ciel ».
Aujourd’hui âgé de 68 ans, résident new-yorkais, l’homme a surtout voulu rendre hommage à « notre maman » et à « l’amour qu’elle avait pour nous ».

La danseuse d’origine américaine Joséphine Baker, surnommée la Vénus noire, se produit le 28 novembre 1973 au château de Versailles lors d’un spectacle de gala franco-américain. (Photo : -/AFP via Getty Images)

Paris et la France… sa patrie d’adoption
Née le 3 juin 1906 dans une famille pauvre aux États-Unis, à Saint-Louis dans le Missouri, Joséphine Baker avait tenté de percer à New York, avant de choisir Paris et la France, devenue sa patrie d’adoption.
De retour aux États-Unis, elle subissait encore la ségrégation qui frappait les personnes noires, comme lorsque des hôtels new-yorkais refusaient de la loger en 1948, ou encore lorsqu’elle avait forcé un club huppé de Miami Beach, le Copa City, à ouvrir ses portes aux Afro-Américains sous peine de ne pas s’y produire.
À New York, le restaurant « Chez Joséphine », fondé par celui qui fut considéré comme son treizième enfant adopté, Jean-Claude Baker, lui rend toujours hommage.
 

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