Dans une interview publiée début mars, le fils du célèbre baron de la drogue colombien Pablo Escobar a critiqué les scènes représentant la vie de son père, aussi bien que la série télévisée Narcos diffusée par Netflix, affirmant qu’elles « glorifient » les criminels.
« Je ne suis pas contre les histoires narratives, mais je suis contre la glorification des criminels et des trafiquants de drogue présentés comme charmants. Cela est trompeur pour les jeunes », s’est exprimé Sebastian Marroquin – qui a changé son nom de Juan Pablo Escobar après la mort de son père – au journal espagnol El Periodico.
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« Je reçois de nombreux messages de jeunes voulant devenir comme mon père. Ils veulent ressembler à ce criminel et m’envoient des images où ils sont habillés comme lui, avec sa moustache et sa coupe de cheveux », ajoute Marroquin.
Pablo Escobar a mené le plus grand cartel de drogue dans les années 1980. Il s’est opposé à son extradition aux États-Unis et a conduit une campagne violente en Colombie en faisant des attaques à la bombe, kidnappant et assassinant des politiciens, des juges et des journalistes s’étant mis sur son chemin.
Marroquin avait 16 ans lorsque son père a été abattu par la police colombienne.
Il a reconstruit sa vie en Argentine après la mort d’Escobar, réapparaissant sur la scène sociale comme un orateur voulant alléger le fardeau de la culpabilité, déterminé à donner une compensation pour le rôle de son père dans la guerre de la drogue ayant secoué la Colombie.
Marroquin a publié un best-seller en 2014 intitulé « Pablo Escobar : Mon père » qui a révélé en détail les fêtes où les pinatas étaient remplies avec dizaines de milliers de dollars. Marroquin a également récemment publié un autre livre continuant l’œuvre du premier volume.
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