Haute-Saône : un octogénaire tabassé à mort alors qu’il montrait sa maison d’enfance à sa famille

Par Paul Tourège
29 mai 2020 22:56 Mis à jour: 29 mai 2020 22:56

Hospitalisé dans un état grave après avoir été frappé à la tête par l’occupant de la maison dans laquelle il avait passé son enfance, le retraité a succombé à ses blessures.

Les faits se sont déroulés dans l’après-midi du jeudi 21 mai à Sainte-Marie-en-Chanois, un village d’environ 200 habitants situé à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Vesoul.

Un homme de 83 ans avait décidé de montrer à son fils, sa belle-fille et son petit-fils la maison dans laquelle il a passé son enfance. Une fois devant l’habitation en question, située au lieu-dit Belle-Fleur, l’occupant des lieux est sorti de chez lui et a invectivé la famille pour qu’elle s’en aille.

« L’homme était apparemment alcoolisé », précise Emmanuel Dupic, le procureur de la République de la Haute-Saône, dans les colonnes de L’Est Républicain.

Estimant que les visiteurs ne partaient pas assez rapidement, l’individu aurait alors asséné plusieurs coups de poing sur leur véhicule avant de s’en prendre à l’octogénaire par la vitre de la voiture restée ouverte.

« Il aurait porté deux coups à la tête de la personne âgée, qui ne s’est jamais relevée », indique M. Dupic.

Les autres membres de la famille seraient ensuite sortis du véhicule et une bagarre aurait éclaté.

« Le fils écope d’une interruption totale de travail (ITT) de cinq jours, tout comme la belle-fille. Même le petit-fils, âgé de 16 ans, a été pris pour cible, et a été mordu, une blessure lui valant deux jours d’ITT », souligne le magistrat.

L’octogénaire a été évacué à l’hôpital Minjoz de Besançon (Doubs) dans un état grave. Placé dans un coma artificiel, il a fini par succomber à ses blessures.

L’auteur présumé mis en examen et placé en détention provisoire

Appréhendé le lendemain des faits, le mis en cause, qui est âgé de 37 ans, a été placé en garde à vue. Pendant son audition, il aurait eu du mal à expliquer son geste.

« C’est une personne qu’on avait déjà connue pour des violences légères, des violences contraventionnelles examinées devant un tribunal de police », explique le procureur de la République.

Mis en examen le dimanche 24 mai, le suspect a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Besançon.

« Nous avons ouvert une information judiciaire pour violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente », confirme Emmanuel Dupic.

« Ce sont des faits d’une violence extrême, commis sous le coup de l’alcool, et qui ont ciblé, en outre, une personne vulnérable », ajoute-t-il.

 

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