La Chine a construit un centre de renseignement dans la zone disputée de la mer de Chine méridionale

22 février 2018 17:56 Mis à jour: 22 février 2018 18:33

Selon le Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), un groupe d’experts basé aux États-Unis, le régime chinois a achevé la construction d’un centre de renseignement et de communication dans l’archipel des Spratleys disputé dans la mer de Chine méridionale.

Le 16 février, ce groupe d’experts a publié un rapport analysant des photographies aériennes publiées par Philippine Daily Inquirer et les images satellites de CSIS. Il a conclu que l’installation d’un immense réseau de communications ou de capteurs – plus grand que toutes les autres bases construites par la Chine dans la région – avait été achevée sur le récif Fiery Cross. Ce réseau « pourrait servir de centre de renseignement et de communication pour les forces chinoises de la région ».

Ces dernières années, la Chine a construit plusieurs îles artificielles et a entrepris d’importants travaux sur des récifs de l’archipel connu sous le nom des îles Spratleys, en dépit d’autres pays de la région, tels que le Vietnam, les Philippines, Taiwan et la Malaisie. Fiery Cross est la plus petite des trois îles principales dont s’est approprié le régime chinois.

Le rapport du CSIS confirme que les îles artificielles et les récifs transformés servent de bases aériennes et navales chinoises. Fiery Cross a une piste de 3000 mètres, un espace de hangars pour plus de 20 avions de combat, un champ de poteaux verticaux – qui serviraient, selon CSIS, de réseau radar à haute fréquence – ainsi que des fortifications munies d’artillerie de gros calibre.

La chanteuse chinoise Song Zuying chante pour les ouvriers et le personnel militaire sur le récif Fiery Cross, le 2 mai 2016. Ce récif fait partie des îles Spratleys revendiquées par la Chine. (STR/AFP/Getty Images)

Le récif Subi, qui représente, selon le rapport, une préoccupation majeure pour les Philippines étant donné sa proximité avec les îles Thitu administrées par ce pays, est fortifié de la même façon. Ce récif est également équipé d’une grue de chargement, de tunnels de stockage souterrains (« probablement pour les munitions et autres matériaux ») et de structures à toits rétractables que CSIS estime être des abris pour les missiles mobiles.

Les îles Spratleys inhabitées ont suscité l’intérêt du régime chinois en raison de leur position stratégique le long des voies maritimes importantes et de leur proximité potentielle aux ressources naturelles sous-marines.

Annie Wu

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