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La double vie réussie du rugbyman Alan Brazo, désormais docteur en océanographie

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Le numéro huit de Perpignan, Alan Brazo, lors du match de Top 14 français de rugby union entre Perpignan et Toulon au stade Aime Giral de Perpignan, le 25 septembre 2021.

Photo: : RAYMOND ROIG/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Il est la preuve que sport de haut niveau et études de haut niveau peuvent rimer ensemble. Alan Brazo mène de front ses deux passions depuis plusieurs années. Rugbyman à Perpignan, il vient de valider sa thèse de doctorat en biologie marine à l’université de la même ville.
Bien que cela ne soit pas rare de poursuivre ses études en parallèle de sa carrière de sportif professionnel, il est plutôt exceptionnel de pousser jusqu’au doctorat. Alan Brazo, 30 ans, joueur de l’USAP, a réussi cet exploit. Au bout de sept ans de recherches, il a brillamment soutenu sa thèse en océanographie à l’université de Perpignan, le 19 janvier.
Deux passions menées de front
Comment ce passionné de plongée fait-il pour mener aussi bien sa double vie ? Interrogé au micro de nos confrères de France Bleu et France 3 Occitanie, le 3e ligne de Perpignan remercie humblement son université : « Ils m’ont consacré plus de temps pour ce projet, sans eux, je n’aurais pas pu terminer ce travail ». En effet, le rugbyman a obtenu son diplôme de niveau Bac + 8 en 12 ans.
Pour optimiser son temps, Docteur Brazo a fait preuve d’une organisation sans faille, en utilisant notamment ses journées de récupération avant et après les matchs ou en se plongeant dans les travaux de recherches durant les longs déplacements en car. 
Motivé et soutenu par son entourage
Un seul point noir au tableau, le Covid, qui l’a isolé de son laboratoire et a un peu malmené sa motivation mais son entourage sportif et l’équipe de recherche a su le remettre sur les rails pour finir son étude sur «  le corb, une espèce de poisson menacée présente sur les côtes françaises et principalement au sein de la réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls », peut-on lire sur ActuRugby qui s’est entretenu avec le joueur.
Cette double vie lui a aussi permis de trouver un certain équilibre : « quand je planchais à fond sur mes études, j’étais content d’aller au rugby, car ça me permettait de me défouler et de me vider la tête. Mais quand ça ne se passait pas très bien sur le plan sportif ou quand j’en avais un peu marre qu’on me parle de rugby, c’était aussi bien de voir autre chose », confie-t-il à ActuRugby, en ajoutant que, néanmoins, il a « toujours fait passer le rugby avant les études, car c’est bien ce qui le fait vivre actuellement ».

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