Le géant pharmaceutique Novartis pourrait supprimer 400 emplois en France

Par Epoch Times avec AFP
12 janvier 2023 07:39 Mis à jour: 12 janvier 2023 11:21

Le géant pharmaceutique suisse Novartis pourrait supprimer 400 emplois en France dans le cadre de la réorganisation de ses activités – annoncée l’an dernier -, a-t-il indiqué Le 11 janvier dans un communiqué.

Le laboratoire avait lancé en avril 2022 un plan de transformation mondial, avec à la clef une nouvelle réorganisation de ses activités. Ce plan prévoit de supprimer 8000 postes dans le monde sur 108.000 au total, soit un peu plus de 7% de ses effectifs.

En France, la mise en œuvre de ce projet « pourrait mener à la suppression d’environ 400 emplois », écrit Novartis, qui s’est adressé mercredi aux instances représentatives du personnel.

Dans l’Hexagone, Novartis a un peu moins de 3000 salariés (2900 selon son site internet). Il dispose notamment de sites de production de médicaments biologiques à Huningue  dans le Haut-Rhin et aux Ulis en Essonne, qui ne seront pas touchés. Le projet concernerait le siège à Rueil-Malmaison  dans les Hauts-de-Seine et les forces de ventes, qui regroupent environ 1400 collaborateurs.

52 milliards de dollars de chiffre d’affaires

Une procédure d’information-consultation portera sur la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi avec une période de volontariat, et des mesures d’accompagnement pour les collaborateurs concernés, ajoute le laboratoire, basé à Bâle.

La mise en œuvre de ce plan s’effectuera « de manière progressive » sur plusieurs mois jusqu’au début de 2024.

Cette réorganisation « doit permettre à Novartis France de répondre à la pression économique particulièrement forte qui pèse sur le médicament » et à la perte de brevets de produits majeurs, fait valoir le groupe. En 2021, Novartis a engrangé près de 52 milliards de dollars de chiffre d’affaires.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.