Japon : soupçons de braconnage du corail précieux par des Chinois

16 août 2017 19:55 Mis à jour: 16 août 2017 14:33

Le Japon vient de démarrer une étude sur le corail précieux au large de l’île méridionale de Kyushu, suspectant qu’il soit braconné par des Chinois pour être utilisé dans des bijoux.

L’Agence des pêches entend mener cette enquête sur l’état du corail jusqu’à début septembre, via des observations effectuées à l’aide d’une caméra sous-marine, a déclaré un de ses responsables à l’AFP.

Le corail dit précieux, expression qui désigne environ 30 espèces de coraux, est très prisé depuis des décennies dans certaines parties de l’Asie pour être utilisé dans des des bijoux et objets souvenirs.

L’agence avait diligenté une étude similaire en 2015 près des îles Ogasawara au sud ainsi que d’Okinawa, après avoir constaté une augmentation du nombre de bateaux chinois qui pêchaient des coraux dans les eaux territoriales japonaises.

« Nous ne voyons plus de braconniers chinois comme auparavant aux environs des îles Ogasawara, mais nous avons encore repéré des navires près de Kyushu », a précisé le responsable.

Le fonctionnaire a ajouté que l’étude visait également à trouver des preuves telles que des traces de filets de pêche possiblement utilisés pour s’emparer du corail précieux.

Afin de contrer le braconnage des coraux, le gouvernement a révisé en 2014 les lois sur la pêche illégale dans la zone économique exclusive du pays (ZEE) et a triplé les amendes maximales à 30 millions de yens (230.000 euros).

Le mois dernier, le Japon a arrêté un capitaine chinois au large de la préfecture de Nagasaki pour avoir violé la loi sur les pêches. Du corail précieux avait été découvert à bord de son navire, selon l’agence.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.