Les médecins ont dit que le garçon ne pourrait ni marcher, ni parler, ni quitter l’USIN, maintenant il est un enfant de 7 ans qui se porte bien

Par Louise Bevan
4 février 2021 16:49 Mis à jour: 4 février 2021 16:49

À la naissance de son fils, une mère de deux enfants a été informée qu’il ne pourrait ni marcher, ni parler, ni quitter l’USIN.

Cependant, la femme au cœur brisé a fait le vœu d’aimer son bébé inconditionnellement et, aujourd’hui, sept ans plus tard, le petit garçon a non seulement défié le pronostic du médecin, mais il se porte bien.

« J’ai eu Thato lors de ma deuxième année à l’université de Johannesburg », a raconté à Epoch Times, par e-mail, Nomsa Mavimbela, âgée de 28 ans, d’Evaton, en Afrique du Sud. « J’avais si peur de la façon dont ma mère allait prendre la nouvelle, étant donné qu’elle est une mère célibataire qui était au chômage. »

(Avec l’aimable autorisation de Nomsa Mavimbela)

Bien que sa mère ait été déçue au début, elle a conseillé à Nomsa de rester calme et de se concentrer sur ses études. « J’ai obtenu des résultats exceptionnels cette année-là, se souvient Nomsa, aujourd’hui ingénieur chimiste, et tout cela grâce à l’enthousiasme que mon fils m’inspirait. »

Le bébé Thato, qui signifie « la volonté de Dieu », est né prématurément à 28 semaines et ne pesait que 1,38 kg.

« Je me suis effondrée la première fois que j’ai posé les yeux sur mon bébé », se souvient sa mère en le voyant pour la première fois. « Il était si petit avec des tubes sur presque tout le corps. Pourtant, Nomsa était aux anges, heureuse de tenir son bébé malgré les épreuves qui l’attendaient. »

« Les médecins ont dit qu’il n’y arriverait pas, a-t-elle expliqué, partageant son histoire avec le groupe sud-africain sur Facebook #ImStaying, ils ont aussi dit qu’il ne pourrait ni marcher ni parler et que l’USIN serait son foyer. »

(Avec l’aimable autorisation de Nomsa Mavimbela)

On a diagnostiqué chez Thato une maladie appelée hydrocéphalie, qui est une accumulation de liquide cérébro-spinal dans le cerveau provoquant une croissance de la tête plus importante que la normale, parfois même jusqu’à la taille d’une pastèque. Cette maladie peut également entraîner des lésions cérébrales, une altération de la vision, une perte de coordination et une incontinence urinaire et, si elle est ignorée, elle peut aussi être mortelle.

« J’étais anéantie », a confié Nomsa à Epoch Times. « J’avais tellement de questions parce que je n’avais jamais rencontré quelqu’un qui souffrait de cette maladie. »

Thato est resté à l’USIN pendant six semaines après sa naissance, luttant contre une jaunisse et des problèmes respiratoires. À l’âge de 7 mois, il a été équipé d’une valve cérébrale pour soulager la pression dans le cerveau causée par l’accumulation de liquide.

(Avec l’aimable autorisation de Nomsa Mavimbela)

La mère de Nomsa, qui la soutient, lui a rappelé de rester forte et d’aimer son bébé inconditionnellement, car « Dieu sait pourquoi il devait être différent ». Nomsa ne regardait que vers l’avenir, et son fils a continué à dépasser toutes les attentes.

« Lorsqu’il a commencé l’école, j’étais inquiète de la façon dont les autres allaient le traiter », a-t-elle admis. Trouver une école spécialisée abordable qui puisse répondre aux besoins de Thato était également un défi, mais aujourd’hui, à l’âge de 7 ans, Thato est le seul élève de son école avec cet état particulier.

(Avec l’aimable autorisation de Nomsa Mavimbela)

Malgré tout ce qu’il a traversé, Thato est un enfant confiant. Il ne dit jamais : « Non, je suis différent, alors je ne peux pas jouer avec les autres », explique Nomsa. Thato s’approche toujours des enfants qui jouent et si le groupe l’abandonne, parce qu’il est plus faible que ses compagnons, il continuera simplement à jouer tout seul.

« C’est l’enfant le plus affectueux et le plus attentionné que j’ai jamais connu, indépendamment de la haine qui lui est parfois infligée », a dit Nomsa.

(Avec l’aimable autorisation de Nomsa Mavimbela)

Cependant, pour Nomsa, la partie la plus difficile de l’éducation d’un enfant ayant des besoins spéciaux est de « les regarder faire face aux difficultés de la vie et de souhaiter pouvoir échanger de place avec eux. ».

La philosophie personnelle de la mère aimante est d’« être le changement que vous voulez voir dans le monde ». Pour elle, cela signifie aimer et accepter son fils pour qui il est afin que le reste du monde puisse suivre son exemple. Elle attribue également à son mari le mérite de se faire l’écho de ce sentiment.

« [Mon mari] a été un être extraordinaire », a-t-elle dit à propos de l’homme qui a accompagné Thato à chaque rendez-vous chez le médecin. « Il élève notre fils avec tant d’aisance. »

(Avec l’aimable autorisation de Nomsa Mavimbela)

Thato a fait examiner sa valve cérébrale par un neurologue en mars 2020, celui-ci a découvert que la valve était bloquée et ne fonctionnait pas correctement. Il éprouve toujours des problèmes de coordination et des difficultés à lire, mais il peut faire tout ce que les médecins ont dit qu’il ne ferait jamais.

« Il marche et il est très bavard, il peut même courir et sauter maintenant », s’émerveille Nomsa.

(Avec l’aimable autorisation de Nomsa Mavimbela)

L’aventure extraordinaire de Thato, qui dure depuis plus de sept ans, a appris à Nomsa que le monde serait meilleur s’il y avait plus d’amour, d’acceptation et d’éducation. « Arrêtons les brimades et la honte », a-t-elle imploré. « Si vous ne connaissez pas cette maladie, posez des questions. »

« Aimons nos enfants et apprenons-leur qu’il est normal d’être différent », a-t-elle dit. « Souvenez-vous toujours que Dieu confie ses batailles les plus dures à ses soldats les plus forts. »

(Avec l’aimable autorisation de Nomsa Mavimbela)
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