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Pas de politique d’immigration zéro pour le gouvernement

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La Première ministre Élisabeth Borne.

Photo: : ALAIN JOCARD/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

La France doit en matière migratoire « dire qui on veut » accueillir et « qui on ne veut pas » accueillir, a affirmé le 6 décembre la Première ministre Élisabeth Borne en ouvrant un débat sur l’immigration à l’Assemblée nationale.
« La France est et restera fidèle à sa tradition d’asile, mais il est légitime de se poser la question de notre politique migratoire : dire qui on veut, qui on peut accueillir, et qui on ne veut pas, qui on ne peut pas accueillir », a déclaré la Première ministre.
« L’immigration zéro n’est ni souhaitable, ni possible, pas plus réaliste que ne l’est une immigration dérégulée », a-t-elle ajouté. « Chercher des mesures efficaces, vouloir une immigration régulée, maîtrisée, ce n’est ni manquer de fermeté ni manquer d’humanité ». « Certains appellent à des opérations de régularisation massive. Je le dis aussi clairement : il n’en est pas question », a-t-elle également souligné.
« Et avant que l’extrême droite ne tente une nouvelle manipulation, je le redis: il ne s’agit en aucun cas d’une régularisation massive », « il s’agit de régulariser certaines personnes », a précisé la cheffe du gouvernement.

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« Accélérer les procédures »
Il faut « accélérer (les) procédures » pour « faire partir plus vite ceux qui le doivent », a ajouté Élisabeth Borne en promettant d’être « intraitable » avec les étrangers délinquants, même « en situation régulière ». « Des mesures d’expulsion doivent désormais pouvoir être prises contre les étrangers qui commettent des infractions graves, quelle que soit leur situation », a-t-elle détaillé.
Le deuxième objectif est de « mieux accueillir ceux qui restent ». « La question de la régularisation peut se poser pour des personnes en situation irrégulière, présentes sur notre sol depuis plusieurs années, et qui travaillent depuis longtemps », a-t-elle développé.