Le gros canidé qui a été percuté par une voiture à Fontainebleau (Seine-et-Marne) mercredi 11 janvier 2023 est-il un loup ? Afin de confirmer cette hypothèse, il faut attendre des analyses qui permettront à l’Office français de la biodiversité de se prononcer sur la question.
Un animal a été percuté par un automobiliste mercredi 11 janvier en fin de matinée à Fontainebleau. Il arrivait de la forêt et se trouvait entre le carrefour du Grand-Veneur et le rond-point de la Libération lorsque la collision a eu lieu, précise La République de Seine-et-Marne.
Un témoin de la scène raconte avoir examiné la dépouille du canidé après avoir pris soin du conducteur du véhicule qui était en état de choc. Il a observé pendant plusieurs secondes « un mâle de 75 à 80 cm au garrot pour au moins 60 kg » qui ne respirait plus. Un autre témoin ajoute : « Je me suis demandé si ce n’était pas un loup, vu sa taille ». Du côté de l’Observatoire du loup, Jean-Luc Valérie assure qu’« il s’agit à l’évidence d’un loup gris ».
« Il faut être prudent »
Un vétérinaire de Seine-et-Marne préfère ne pas s’avancer. « Il faut être prudent car des croisements de races de chiens peuvent avoir cette allure », remarque-t-il, sans nier qu’il y a « des éléments incontestables qui font penser à un loup ».
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— La Rep (@LaRep77) January 11, 2023
Du côté de l’Office français de la biodiversité (OFB), des analyses vont être demandées, seule manière de valider s’il s’agit bien d’un loup. En attendant, la cheffe du service départemental de l’OFB pour la Seine-et-Marne confirme seulement qu’un grand canidé a été percuté.
« Un sujet qui revient régulièrement »
Rappelons que le 30 octobre 2020, un joggeur avait filmé pendant quelques instants un canidé qui ressemblait beaucoup à un loup commun. Sa vidéo de mauvaise qualité avait convaincu l’Observatoire du loup mais pas l’Office national des forêts (ONF), rapporte Le Parisien. « C’est un sujet qui revient régulièrement sans que l’on ait jusqu’à présent les preuves de la présence du loup à Fontainebleau », expliquait à l’époque Guillaume Larrière de l’ONF.
« Tant que le très sérieux Observatoire français de la biodiversité ne se sera pas prononcé, via des analyses ADN et des pièges photos, on ne sera sûr de rien », assure de son côté Pierre Peyret, vice-président de Férus, association nationale de défense des loups.
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