Un McDonalds de Nantes cambriolé… à la tractopelle

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Photo: JIN/AFP via Getty Images
Des malfaiteurs se sont attaqués à un McDonalds de Nantes ce jeudi 10 février à l’aube, à l’aide d’une tractopelle qu’ils avaient vraisemblablement volée sur un chantier voisin. Le restaurant a été « partiellement détruit » et les malfrats se sont enfuis avec un butin relativement faible comparé aux dégâts causés.
« Le restaurant a été partiellement détruit à l’aide d’une tractopelle dans le but d’accéder aux deux coffres », a expliqué la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Loire‑Atlantique, en charge de l’enquête, à l’AFP.
Les faits se sont produits autour de 4 h 40 à proximité du boulevard périphérique. Le McDonalds en question est celui de la Janvraie, situé sous le pont de Cheviré, à Nantes.
« Trois individus ont été aperçus en train de prendre la fuite dans une voiture de marque BMW », a détaillé une source policière. Selon Ouest‑France, ce sont les employés de l’équipe de nettoyage, arrivés sur place pour prendre leur service, qui ont lancé l’alerte vers 5 h 30 après avoir découvert la scène surréaliste et aperçu deux voitures de style break s’enfuir.
« Le plus important, c’est qu’il n’y ait aucun blessé »
La façade du commerce a été littéralement éventrée par l’engin de chantier. « Le plus important, c’est qu’il n’y ait aucun blessé », a déclaré Stéphane Lebreton, gérant du restaurant. « Tous les corps de métier ont été appelés, la priorité est de sécuriser le bâtiment. »
Les cambrioleurs ont arraché deux coffres-forts. Le butin emporté serait de l’ordre de 4 000 € selon la première estimation faite par le gérant, ou d’environ 6 000 € selon celle publiée par l’AFP deux heures plus tard. Cette somme est relativement faible comparée à celle qui sera vraisemblablement nécessaire pour réparer les dégâts.
La tractopelle utilisée lors du cambriolage aurait été dérobée sur un chantier à proximité. « Les constatations sont toujours en cours pour déterminer sa provenance exacte », selon la DDSP.
L’enquête a été confiée à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Loire‑Atlantique.

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