L’auteur présumé du tir mortel avait 15 ans au moment des faits, en septembre dernier lorsque la jeune femme de 24 ans, en deuxième année de droit, avait été victime d’une balle perdue alors qu’elle révisait dans sa chambre d’une cité marseillaise.
Un visage et un prénom. Socayna, devenue malgré elle l’un des symboles de la violence aveugle qui gangrène la deuxième ville de France depuis trop longtemps. Un drame sur fond de trafic de stupéfiants, encore un.
Cette étudiante en droit de 24 ans avait été touchée en pleine tête par un impact de kalachnikov. Le tir avait perforé la cloison de sa chambre où elle révisait ses cours, dans son appartement du troisième étage de la cité Saint-Thys. Une résidence du Xe arrondissement de Marseille, où des dealers s’étaient récemment installés. Elle avait succombé à ses blessures.
Après six mois de recherches intensives, la brigade criminelle de la PJ a finalement mis la main sur un individu. Un mineur âgé de seulement 16 ans, déjà connu des services de police, qui a été interpellé ce lundi et placé en garde à vue à l’hôtel de police de l’Évêché.
Placé en détention provisoire
Au terme de quatre jours de garde à vue, le jeune malfrat a été présenté ce vendredi à un juge d’instruction et mis en examen pour « assassinat en bande organisée, association de malfaiteurs ainsi qu’acquisition et détention d’armes de catégories A et B », indique La Provence. Il a par la suite été placé en détention provisoire.
À Marseille, jamais le trafic de stupéfiants n’a été aussi meurtrier. L’an dernier, 49 personnes ont trouvé la mort. Quatre d’entre elles étaient des victimes collatérales.
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