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Nice: de nouvelles prières musulmanes organisées par des élèves dans deux écoles primaires

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À Nice, la multiplication de ces prières musulmanes en une semaine interroge.

Photo: : Ground Picture/Shutterstock

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Durée de lecture: 2 Min.

Après les signalements de lundi, cinq autres élèves niçois de CE2 ont organisé des prières musulmanes dans la cour de récréation de leur école. Le maire Christian Estrosi a tenu à rencontrer les parents concernés.
La rectrice de l’académie de Nice fait part de son inquiétude. En effet, ce jeudi, sur le plateau de BFM Nice Côte d’Azur, Natacha Chicot a annoncé que cinq élèves de CE2, des enfants d’à peine 8 ans, ont organisé plusieurs prières musulmanes dans l’enceinte de leur école, dans la cour de récréation et au moment des pauses méridiennes.
Ces incidents interviennent après deux cas déjà signalés lundi, toujours dans la cité azuréenne, et après les premières alertes du mois de juin qui avaient provoqué l’émoi des Niçois.
Une récurrence qui interroge
« Comme pour le phénomène des abayas à la rentrée, nous devons faire preuve d’une extrême fermeté pour mettre un terme à ce type de comportement », a prôné Natacha Chicot.
La multiplication de ces prières musulmanes en une semaine – sept en tout dans la seule ville de Nice – et toutes par des élèves de CE2, interroge.  « Lorsque des enfants justifient la prière à travers une argumentation qui n’est pas celle d’un enfant, on ne peut pas laisser passer ça », a prévenu la rectrice.
Natacha Chicot n’exclut pas néanmoins « un phénomène de mimétisme » lié à la médiatisation de ces affaires, mais maintient sa position et celle de ces équipes, à savoir « une grande fermeté » face à ces tentatives de « déstabilisation de l’école ».
En réaction à ces nouveaux agissements, le maire de Nice, Christian Estrosi, a décidé de s’entretenir avec les parents concernés, vendredi matin. « Le principe de laïcité est un principe de la République qui ne peut en aucun cas être contesté », avait-il rappelé dans un communiqué. Son adjoint à l’Éducation, Jean-Luc Gagliolo, avait convenu d’un avertissement aux deux élèves en début de semaine après avoir discuté avec les parents.