Nouvelle-Calédonie : le « non » à l’indépendance largement salué par la classe politique

Bureau de vote à Noumea, en Nouvelle-Calédonie le 12 décembre 2021.
Photo: THEO ROUBY/AFP via Getty Images
La classe politique a largement salué dimanche 12 décembre la victoire du non à l’indépendance, lors du 3e référendum d’autodétermination en Nouvelle-Calédonie.
« La Nouvelle-Calédonie c’est la France »
« C’est un grand moment de bonheur », a réagi sur France 3 la candidate LR à l’élection présidentielle Valérie Pécresse, « parce que pour moi, évidemment, la Nouvelle-Calédonie c’est la France, les outre-mer c’est la France ».
« Il y a eu un choix, un choix clair, un choix massif », a -t-elle estimé, soulignant toutefois que ce référendum « n’est qu’un point de départ ». « Maintenant il va falloir construire l’avenir de la Nouvelle-Calédonie », a-t-elle souligné, ajoutant que « ça supposera aussi un investissement de l’État fort ».
« On n’est pas du tout au bout de cette question très importante : quel type de lien peut-il avoir entre un pays aussi précieux pour la France et pour qui la France est aussi importante ? », a souligné François Bayrou sur BFMTV.
Pour le président LR du Sénat Gérard Larcher, « le résultat de ce scrutin ne doit pas être perçu comme un aboutissement mais comme le point de départ d’une relation renouvelée entre la France et les populations calédoniennes ».
« Œuvrer à la restauration de l’unité »
« La Nouvelle-Calédonie reste française ! Il faut maintenant œuvrer à la restauration de l’unité », a tweeté Marine Le Pen.
Le candidat Eric Zemmour s’est adressé aux Néo-Calédoniens dans une vidéo sur Twitter. « Votre volonté est sans appel. Vous êtes Français et vous le resterez ! », a-t-il affirmé.
Jean-Luc Mélenchon, candidat LFI à la présidentielle, a lui dénoncé sur France Inter/franceinfo/Le Monde un résultat « pas légitime », rappelant que les indépendantistes avaient appelé à repousser le scrutin. « Il n’y avait qu’un bulletin puisque les indépendantistes ont décidé de ne pas participer au référendum ».
« La promesse d’un destin commun doit continuer à nous guider », a déclaré le président français Emmanuel Macron sur la Nouvelle-Calédonie, après la victoire dimanche du non, qui ouvre la voie à une période de transition pour définir le nouveau statut de l’archipel. Précisant accueillir avec « respect et humilité » le résultat de cette consultation, alors que « le corps électoral est resté profondément divisé », les indépendantistes ayant boudé les urnes.
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