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Opération Barkhane : des soldats français capturent un important chef djihadiste du groupe terroriste État islamique au Mali

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Soldat français de la force Barkhane au Sahel.

Photo: : THOMAS COEX/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le 12 juin dernier, un important chef jihadiste a été capturé au Mali en zone frontalière par des soldats français au moment où ceux-ci entraient dans la dernière phase de leur retrait, a annoncé l’état-major français ce mercredi.
« Dans la nuit du 11 au 12 juin 2022, une opération de la force Barkhane (…) a permis la capture d’Oumeya Ould Albakaye, haut responsable de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) », l’antenne sahélienne de la nébuleuse mondiale, de même source.
Le djihadiste, « un temps pressenti pour succéder à l’ancien émir » Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, neutralisé par les Français en août 2021, « avait des compétences en termes de maniement d’explosifs », a commenté une source sécuritaire.
Albakaye était le chef de l’EIGS pour le Gourma, au Mali, et pour l’Oudalan, au nord du Burkina Faso, selon l’état-major. « Il a organisé plusieurs attaques contre différentes emprises militaires au Mali, dont celle de Gao. Il dirigeait des réseaux de mise en œuvre d’engins explosifs improvisés », a-t-il précisé.
Retrait militaire français imminent
La France est en passe de boucler son retrait militaire du Mali après neuf ans d’engagement, poussée vers la sortie par la junte au pouvoir à Bamako depuis août 2020.
La dégradation des relations s’est aggravée ces derniers mois avec le recours par la junte à ce qu’elle présente comme des instructeurs russes, des mercenaires de la société russe Wagner aux agissements controversés en Afrique et ailleurs selon la France et ses alliés.
L’armée française a remis lundi les clés de la base de Ménaka dans la même vaste région militaire de Ménaka, et aura quitté le Mali pour de bon « à la fin de l’été » avec le transfert aux forces maliennes (FAMa) de leur principale emprise de Gao, selon l’état-major français.
Le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a de nouveau signifié lundi à l’ONU que les soldats n’étaient plus les bienvenus en refusant catégoriquement que les avions français continuent à apporter leur soutien à la mission de l’ONU au Mali (Minusma).
 
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