Orne : sa Ford A de 1929 devient un véhicule d’exception après 11 ans de restauration

Par Léonard Plantain
23 janvier 2021 06:20 Mis à jour: 23 janvier 2021 06:20

Originaire de l’Orne, Pascal Desvoies, un passionné de mécanique, a passé environ 11 ans à restaurer une Ford A « en état quasiment d’épave » pour un résultat qui est aujourd’hui étonnant !

C’est une aventure qui a commencé il y a plus de 11 ans, lorsque des amis de Pascal Desvoies lui ont offert pour ses 50 ans une Ford A datant de 1929. Celle-ci était alors « en état quasiment d’épave », a précisé Pascal, qui s’est donné pour objectif de la restaurer, relate Actu.fr.

À noter que Pascal n’en est pas à sa première voiture : « En 1965, j’ai transformé une Juva 4 en custom. Puis en 2006, j’ai remonté une 2 CV afin de participer au Raid du Baroudeur en Tunisie. Entre deux, il y a aussi eu quelques motos », a-t-il précisé.

Finalement, c’est en cette fin janvier qu’il a partagé la concrétisation de son long travail. « Au début, personne n’y croyait trop, mais ça y est, la restauration de la Ford A est terminée ! » s’est-il enthousiasmé.

Stationnée dans la cour de son pavillon, la Ford A rayonne et ne passe pas inaperçue : « Il s’agit d’un rouge rubis, avec des effets noirs, et un blanc nacré sur le haut. Sept couches ont été nécessaires pour obtenir l’effet escompté, du noir d’abord, puis du gris et enfin le rouge avant de vernir », a expliqué Pascal.

Il poursuit : « Chaque pièce a été revue, remplacée, modifiée. Le pavillon notamment a été entièrement refait, il a fallu retirer 70 mm à chaque montant, installer des vitres sur mesure et rallonger le capot de 10 cm pour pouvoir mettre le moteur. Il a fallu être patient, ne pas foncer tête baissée. »

« Je m’y mettais dès que je rentrais du travail, puis encore plus régulièrement ces derniers temps. Certains m’ont aidé, tous m’ont soutenu. Ma femme Maryline m’a laissé y passer de nombreuses heures, parfois des bouts de nuit à travailler dans le sous-sol », a-t-il précisé.

Selon Pascal, toutes les pièces ont été achetées lors de bourses d’échange ou sur Internet, certaines viennent même d’autres continents, comme le radiateur importé des États-Unis. « Finalement, l’immatriculation, c’est le seul élément que je n’ai pas choisi », a-t-il plaisanté.

« Il n’y a pas eu besoin d’énormément de matériel, mais essentiellement de l’huile de coude », a précisé Pascal, qui a quand même estimé l’ensemble des frais engagés à 20 000 euros.

Au départ, il souhaitait terminer la voiture pour juillet 2020, date du mariage de son fils Sevan, afin de conduire les mariés. Mais avec la pandémie de Covid-19, la cérémonie a été reportée d’un an. Quoi qu’il en soit, la Ford A est désormais prête pour le grand jour, ainsi que pour d’éventuelles promenades.

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