Passage à tabac du producteur de musique à Paris : les 4 policiers convoqués à l’IGPN

Par Epoch Times avec AFP
27 novembre 2020 12:03 Mis à jour: 27 novembre 2020 15:12

La police des polices a convoqué les quatre policiers impliqués dans le passage à tabac à Paris d’un producteur de musique. Les agents seront entendus sous le régime de la garde à vue.

Suspendus depuis le 26 novembre de leurs fonctions, les quatre hommes sont attendus dans les locaux de l’inspection générale de la Police nationale (IGPN), chargée de cette enquête ouverte depuis mardi pour « violences » et « faux en écriture publique », a appris une source proche du dossier, confirmée par le parquet de Paris.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a indiqué jeudi soir qu’il demanderait « la révocation » des policiers mis en cause, « dès que les faits seront établis par la justice ». Il les a accusés d’avoir « sali l’uniforme de la République ».

« Je voudrais juste que le travail de l’IGPN soit fait »

Une vidéo publiée jeudi par le site Loopsider, et largement diffusée sur les réseaux sociaux, montre un homme, Michel Zecler, roué de coups par des fonctionnaires de police dans l’entrée d’un studio de musique du 12e arrondissement de la capitale. Ces faits se sont déroulés le samedi 21 novembre.

Michel Zecler a dans un premier temps été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « rébellion ». Mais le parquet de Paris a classé cette enquête et ouvert mardi une nouvelle procédure pour « violences par personnes dépositaires de l’autorité publique » et « faux en écriture publique », confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices.

« On m’a dit ‘sale nègre’ plusieurs fois et en me donnant des coups de poing », a dénoncé jeudi la victime en venant porter plainte, avec son avocate, au siège parisien de l’IGPN. « Je voudrais juste que le travail (de l’IGPN, ndlr) soit fait », a-t-il dit au sortir de sa déposition. « Je n’ai aucun doute là-dessus », a-t-il ajouté.

Cette affaire intervient en pleine polémique sur le projet de loi « Sécurité globale » qui encadre la diffusion des images des forces de l’ordre en opération et porte atteinte à la liberté de la presse.

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