Ce mercredi 9 novembre a débuté la Route du Rhum 2022. Au total, 138 skippers se sont élancés au large de la pointe du Grouin, non loin de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Certains ont choisi de voguer pour des associations.
Pour la Route du Rhum, certains skippers ont décidé de participer à cette 12e édition en mettant à l’honneur de bonnes causes, telles que Lazare, Dys de cœur, ou encore Les Cafés joyeux.
« Des entreprises qui partagent les mêmes valeurs »
Parmi les skippers de la Route du Rhum 2022 qui ont pris la direction de la Guadeloupe, Tanguy Le Turquais, âgé de 33 ans. Interviewé par France 3 avant son départ, il a expliqué avoir fait de deux SDF les parrains de son bateau. Il a également fait naviguer 120 d’entre eux via l’association nantaise Lazare, qui anime et développe des colocations solidaires entre des jeunes actifs bénévoles et des sans-abri. Il y a actuellement dix maisons en France, et bientôt une onzième.
Merci aux membres de l’association @Lazare_fr, aux partenaires et au public malouin d’être venus aussi nombreux ce jour au baptême de notre Imoca. Un moment qui restera longtemps gravé dans les mémoires. Il peut maintenant aller voguer tranquillement à travers le globe ! ? pic.twitter.com/skfqwXp4BP
— Tanguy le Turquais – Skipper LAZARE (@tanguyleturquai) November 5, 2022
Pour le Guadeloupéen David Ducosson, qui a déjà concouru sur la Route du Rhum en 2018, le but est le « retour à la maison », ainsi que le mentionne France info. Son bateau porte le nom de l’association Dys de cœur. Celle-ci s’occupe de jeunes souffrant de troubles d’apprentissage (dyslexie, dyscalculie, dyspraxie…).
Café Joyeux, qui emploie et forme des personnes en situation de handicap mental en milieu ordinaire, reprend également la Route avec Nicolas d’Estais. Ce dernier a embarqué avec un class 40 aux couleurs de l’entreprise solidaire. Il a également un autre partenaire, HappyVore, qui fabrique de la viande végétale. Il a d’ailleurs précisé à Ouest-France qu’il allait « chercher des partenaires » avec lesquels il avait « envie d’embarquer », autrement dit, des entreprises qui partagent les mêmes valeurs que lui. « Mon bateau porte les couleurs de l’inclusion et de la défense de l’environnement », a-t-il souligné.
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