Sainte-Soline: 47 gendarmes blessés ! À quand la fin de l’impunité pour les casseurs ?

Par Romain Delisle
29 mars 2023 15:27 Mis à jour: 29 mars 2023 15:27

Dimanche dernier, Sainte-Soline, un paisible village des Deux-Sèvres, a vu déferler une horde de manifestants opposés au projet de méga-bassines censées contenir l’eau provenant des nappes phréatiques qui servira, l’été, à irriguer les cultures.

Depuis quelques années, ce type d’évènements a tendance à se répéter partout en Europe, qu’il s’agisse de la ZAD (zone à défendre) de Notre-Dame-des-Landes, du barrage de Sivens ou, plus récemment, de la mine de charbon de Lützerah en Allemagne.

Le processus est à chaque fois le même : des collectifs écologistes appellent à la manifestation, celle-ci se transformant en affrontement avec les forces de l’ordre accusées par la suite de violences policières. Dans la droite ligne du syndrome de l’affaire Oussekine, l’objectif est d’augmenter au maximum le degré de violence vis-à-vis des forces de sécurité pour durcir le niveau de répression, créer une mort accidentelle et ainsi faire retirer le projet par le gouvernement.

Or, à Sainte-Soline, les casseurs semblent avoir amélioré leur organisation et leur équipement. Les positions de la gendarmerie mobile, qui s’est retrouvée débordée, avaient été repérées par un drone, obligeant celle-ci à se replier et à abandonner certains de leurs véhicules incendiés.

Notons également l’attitude déplorable d’EELV (Europe, écologie, les Verts), dont la présidente, honnie des agriculteurs, a osé rejeter la faute des violences sur la gendarmerie mobile.

Ces incidents soulèvent deux questions importantes : la première est celle de l’impunité globale des casseurs ainsi que l’échec de leur répression par l’arsenal légal actuel, et la seconde celle de l’équipement de la police et de la gendarmerie en drones, notamment dans le cadre de la lutte anti-drones.

L’usage des drones n’est d’ailleurs pas réglementé de la même manière au sein de toute la police : le Conseil constitutionnel l’a ainsi interdit pour la police municipale, contrairement à la police nationale, qui doit néanmoins obtenir une autorisation du préfet.

L’excès de normes dans la gestion de la sécurité, tout comme dans d’autres domaines, crée ainsi une forme de confusion qui ne fait qu’exacerber le désordre contre lequel on voulait lutter.

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