« Sound of Freedom » bientôt dans tous les cinémas après son succès américain

Par Efthymis Oraiopoulos
29 juillet 2023 13:26 Mis à jour: 29 juillet 2023 13:26

Le film contre le trafic d’enfants Sound of Freedom commencera ses projections internationales en août, après avoir connu un grand succès aux États-Unis.

Angel Studios, la société de production du film, a publié son programme international sur Twitter. Le film sera tout d’abord projeté dans près de 20 pays d’Amérique centrale et du Sud, au Royaume-Uni et en Irlande, en Australie et en Afrique du Sud, en anglais et en espagnol pour le moment.

De nouveaux pays sont ajoutés chaque semaine.

Le film a attiré plus de spectateurs que certains gros films hollywoodiens, avec un chiffre d’affaires de 133 millions de dollars au 28 juillet, selon Box Office Mojo, pour un budget de seulement 14,5 millions de dollars.

Dans un commentaire adressé à Newsweek, Jared Geesey, d’Angel Studios, a déclaré : « Depuis que Sound of Freedom a été lancé aux États-Unis, la demande a augmenté dans le monde entier, dans des dizaines de régions et de langues. La traite des enfants est un problème mondial, et nous espérons profiter de l’incroyable élan suscité ici aux États-Unis pour partager le puissant message du film dans le monde entier. »

M. Geesey a également déclaré à Variety : « Sound of Freedom est devenu le film du peuple. C’est le contraire du système imposé par les gardiens d’Hollywood, notre film vient d’en bas pas d’en haut. Nous donnons aux gens les moyens de choisir, de financer et de partager des histoires qui montrent des choses et qui ont un impact sur la culture. »

« Alors que l’ensemble du box-office des films d’été affiche des performances médiocres, notre petit film indépendant continue de croître semaine après semaine. Porté par des millions de fans et de sympathisants, Sound of Freedom est devenu un mouvement national, et bientôt international, en faveur du changement », a déclaré M. Geesey dans un communiqué.

Sound of Freedom
Image du film « Sound of Freedom » avec Jim Caviezel (Courtesy Angel Studios)

Le film, qui met en scène Jim Caviezel, aborde le sujet rarement traité de la traite des enfants à des fins sexuelles. Le fait qu’il ait réussi à amener le public à se pencher sur ce lourd sujet pendant la traditionnelle saison estivale des films d’action et des comédies a été particulièrement remarquable selon les critiques et les analystes.

Ce qui est également remarquable, c’est le parcours que le film lui-même a dû accomplir pour parvenir à toucher le public.

Angel Studios a récolté 5 millions de dollars pour distribuer le film après que la 20th Century Fox a vendu les droits du film à la Walt Disney Company en 2019. Disney l’a ensuite mis de côté mais le producteur du film, Eduardo Verastegui, a réussi à récupérer les droits pour le sortir cette année, bien que la production du film remonte à 2018.

M. Caviezel, dans un message spécial à l’écran lors de la conclusion du film, a noté que le film « a dû attendre jusqu’à aujourd’hui pour être sorti, avec tous les obstacles que l’on peut imaginer ».

Epoch Times Photo
Jim Caviezel (G), acteur dans le nouveau film d’action sur la traite des êtres humains « Sound of Freedom », et Tim Ballard (D), ancien agent spécial du département de la sécurité intérieure et fondateur de l’opération « Underground Railroad », s’entretiennent lors d’une interview à Washington le 21 juin 2023. (Madalina Vasiliu/Epoch Times)

Goya Foods a également aidé Sound of Freedom avec un don d’un montant inconnu.

« Nous l’avons aidé [M. Verastegui] à acheter [« Sound of Freedom »] à Disney [et] sommes devenus producteurs exécutifs », a déclaré Robert Unanue, président de Goya Foods, lors d’un entretien téléphonique avec Epoch Times. Plusieurs années plus tard, en essayant de le distribuer, Angel Studios est apparu sur la scène. »

Il a critiqué le Bureau de réinstallation des réfugiés, qui n’a pas été en mesure de répondre aux questions d’une commission de surveillance de la Chambre des représentants qui lui demandait des comptes sur les 85.000 enfants migrants non accompagnés ayant disparu à la frontière avec le Mexique au cours des deux dernières années en raison d’un « contrôle défectueux des sponsors ».

« Qui sont ces sponsors ? », a-t-il demandé. Selon lui, des personnes « enlèvent ces enfants et les photographient à des fins pornographiques. Ils les vendent pour le sexe. Ils les vendent pour l’esclavage. Il y a tellement d’argent derrière tout cela ».

Robert Unanue
Le propriétaire de Goya, Robert Unanue, lors d’une interview à Epoch Times à la Conservative Political Action Conference à Orlando, Fla, le 27 février 2021. (Epoch Times)

Le film s’inspire de la vie de Tim Ballard, fondateur de l’association Operation Underground Railroad, qui se consacre au sauvetage des enfants victimes du trafic sexuel.

Selon Operation Underground Railroad une grande partie du film est vraie, y compris la mission de sauvetage en Colombie, mais certaines parties fictives ont été ajoutées au film. Par exemple, M. Ballard n’a jamais tué qui que ce soit contrairement à ce qui se passe dans le film.

Une projection avec Trump

L’ancien président Donald Trump a accueilli M. Caviezel et M. Ballard pour une projection du film la semaine dernière dans son club de golf de Bedminster, dans le New Jersey.

« Est-ce qu’on regarde ce film pour passer un bon moment ou apprendre des choses ? C’est une combinaison des deux. Mais c’est un grand film », a déclaré M. Trump à la fin de la projection. « Je comprends maintenant pourquoi il marche si bien. »

Il a également fait remarquer que « c’était assez fou » et que « c’est un monde vicieux ».

« Ce sont des gens vicieux ; ce sont des gens très malades – ils sont dérangés. Il y en a beaucoup qui ne défendent pas ce que nous défendons. Mais pour une raison ou une autre, le public le comprend mieux qu’il ne l’a jamais compris auparavant et se mobilise comme je ne l’ai jamais vu auparavant », a-t-il déclaré.

T.J. Muscaro, Carly Mayberry et Jack Phillips ont contribué à cet article.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.